Wauquiez « assume totalement » un tract polémique de LR face aux politiques « déconnectés de la réalité »
Laurent Wauquiez "assume totalement" le tract intitulé "pour que la France reste la France", distribué ce week-end dans le cadre...

Wauquiez « assume totalement » un tract polémique de LR face aux politiques « déconnectés de la réalité »

Laurent Wauquiez "assume totalement" le tract intitulé "pour que la France reste la France", distribué ce week-end dans le cadre...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Laurent Wauquiez "assume totalement" le tract intitulé "pour que la France reste la France", distribué ce week-end dans le cadre d’une opération de mobilisation des Républicains (LR), qui a suscité de nombreuses critiques au sein du parti.

"Je l’ai choisi moi-même, on l’a partagé avec notre équipe, et je l’assume totalement parce que je pense que c’est une question essentielle", a déclaré M. Wauquiez samedi lors d’un Facebook live.

Tiré à 1,5 million d’exemplaires dans le cadre de l’opération "le printemps des Républicains", ce tract a été amplement critiqué jusqu'au sein de la direction du parti.

La N.2 Virginie Calmels a regretté un slogan "peut-être inutilement anxiogène". Elle a également regretté de façon générale le processus de décision au sommet du parti, sans "validation par les instances qu’il (M. Wauquiez) a lui-même créées".

Le président de LR a fait valoir de son côté que, "au fond, le débat politique est devenu tellement aseptisé qu’on a maintenant des politiques qui ne disent plus rien et qui sont complètement déconnectés de la réalité. J’ai été ahuri de voir que cette phrase a généré un débat, et même une polémique", a poursuivi le président d’Auvergne-Rhône-Alpes.

"C’est pourtant une question que beaucoup de Français se posent: où en est l’identité de notre pays? Est-ce qu’on va continuer à assister en silence au fait que notre pays change de nature? Est-ce qu’on va continuer à accepter qu’une minorité dicte sa loi à la majorité? Est-ce qu’on va laisser petit à petit notre pays se faire gangréner par les revendications de l’intégrisme islamiste ?"

"Ces questions-là, je vois bien que les Français, ça les hante. Et ils ne sont pas racistes pour autant. Ils n’ont juste pas envie que leur pays change. Alors oui, je continuerai à le dire. Et je n’ai pas du tout l’intention de baisser pavillon sur cette question. Parce que pour moi c’est la question centrale, (...) celle des valeurs, de l’avenir qu’on veut pour notre pays, ce qu’on lui propose", a développé Laurent Wauquiez.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Questions au gouvernement Senat
4min

Politique

Budget 2026 : quel calendrier pour la reprise des débats ?

Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.

Le

Documentaire Paris le mystère du palais disparu de Stéphane Jacques
5min

Politique

Paris, le mystère d’un palais disparu

Les promeneurs, touristes ou Parisiens qui déambulent sur le parvis de Notre-Dame, s’imaginent-ils qu’à quelques pas de là se dressait au Moyen Âge, l’une des plus somptueuses résidences d’Europe ? Et surtout, comment, six siècles plus tard, le tout premier palais de nos rois, bâti sur l’île de la Cité, au beau milieu de la capitale, a-t-il pu devenir ce fantôme de l’Histoire ? Dans son documentaire Le mystère du palais disparu, Stéphane Jacques retrace l’enquête menée par un trio de scientifiques spécialistes de la reconstitution numérique.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le