Wauquiez critique ceux qui comme Pécresse favorisent « une opposition interne »
Laurent Wauquiez a critiqué mardi devant les députés LR l'"erreur" de ceux qui, comme Valérie Pécresse, favorisent "une...

Wauquiez critique ceux qui comme Pécresse favorisent « une opposition interne »

Laurent Wauquiez a critiqué mardi devant les députés LR l'"erreur" de ceux qui, comme Valérie Pécresse, favorisent "une...
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Laurent Wauquiez a critiqué mardi devant les députés LR l'"erreur" de ceux qui, comme Valérie Pécresse, favorisent "une opposition interne" dans le parti au lieu de "s'opposer ensemble à Emmanuel Macron", tout en assurant que "la main reste tendue à tout le monde".

Après avoir assuré qu'il essayait pour son équipe de "trouver les bons équilibres, les expériences, les jeunes talents, les différentes sensibilités", le président des Républicains a rappelé, selon des propos rapportés, avoir "proposé à Valérie Pécresse la présidence du Conseil national. Elle m'a indiqué ne pas vouloir intégrer un collectif".

"La main reste tendue à tout le monde, mais je constate que certains préfèrent développer une opposition interne plutôt que de s'opposer ensemble à Emmanuel Macron", a-t-il lancé en réunion de groupe LR.

"C'est une profonde erreur, car la droite ne supporte plus les divisions", a mis en garde le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour le nouveau président de LR, "une page s'est tournée: le seul enjeu, c'est de reconstruire la voix de l'opposition".

L'interview d'Emmanuel Macron dimanche soir sur France 2 "était intéressante sur un point: il a parfaitement compris quelle était la vraie opposition, il nous a tapés", a-t-il aussi estimé.

Le président de la République a riposté dans cet entretien aux critiques de Laurent Wauquiez sur "la haine de la province" qu'il nourrirait, estimant que "ça ne fera pas manger les Françaises et les Français, ça ne fera pas progresser le pays".

D'une façon générale, Emmanuel Macron a désigné comme ses principaux opposants "tous ceux qui pensent que notre pays est condamné à se replier sur lui même", tout en jugeant qu'"il faut des oppositions dans la vie démocratique".

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