Wauquiez : « il faut arrêter d’en faire des tonnes », s’agace Lydia Guirous
Valérie Pécresse s’est dite « consternée » par les propos polémiques de Laurent Wauquiez, dont certains la visent ad hominem. « C’était un trait d’humour », relativise la porte-parole des Républicains sur Territoires d’Infos, ce jeudi.   

Wauquiez : « il faut arrêter d’en faire des tonnes », s’agace Lydia Guirous

Valérie Pécresse s’est dite « consternée » par les propos polémiques de Laurent Wauquiez, dont certains la visent ad hominem. « C’était un trait d’humour », relativise la porte-parole des Républicains sur Territoires d’Infos, ce jeudi.   
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

La présidente de la région Ile-de-France s’est dite « consternée » par les propos de Laurent Wauquiez tenus devant des étudiants d’une école de management toulousaine. « C’était un trait d’humour », relativise la porte-parole des Républicains qui découvre sa réaction sur le plateau de Territoires d’Infos, ce jeudi. Lydia Guirous estime qu’il « faut peut-être arrêter de commenter des propos qui sont volés, tronqués ». Pourtant l’enregistrement de la conférence du président des Républicains continue à faire polémique et met mal à l’aise les parlementaires de son camp (lire notre article).  

Au cours de sa conférence, Laurent Wauquiez avait moqué « le nombre de conneries » qu’aurait fait Valérie Pécresse lorsqu’elle était ministre de l'Enseignement supérieur, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. « Moi aussi, j'aurais voulu faire de l'humour sur les réformes menées par Laurent Wauquiez quand il était au gouvernement mais j'ai bien cherché, je n'en ai pas trouvé », rétorque l’intéressée sur la matinale de RTL, ce jeudi. Selon Valérie Pécresse, il y a bien « deux droites: une droite des décibels et une droite de la crédibilité ». Une pique qui fait référence au dernier conseil national des Républicains, où elle avait été huée après avoir soutenu que deux droites cohabitaient au sein du parti (lire notre article).   

« Les journalistes ont envie de raconter une histoire depuis le début, celle d’un Laurent Wauquiez qui serait diviseur »

« Quand vous écoutez l’enregistrement de manière très honnête on voit bien que c’est une réponse à une question », justifie encore la porte-parole des Républicains. « Tout le monde peut avoir à un moment ce genre d’humour (…) il faut arrêter d’en faire des tonnes, il a tendu la main à Valérie Pécresse » poursuit-elle. Selon Lydia Guirous, les médias attisent cette polémique de façon vaine. « Les journalistes ont envie de raconter une histoire depuis le début, celle d’un Laurent Wauquiez qui serait diviseur, au contraire il a démontré qu’il rassemble, il a démontré qu’avec lui Les Républicains gagnent les élections, il a démontré qu’il a les militants avec lui et que les Français ont même validé sa stratégie », affirme-t-elle.      

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Wauquiez : « il faut arrêter d’en faire des tonnes », s’agace Lydia Guirous
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le