Wauquiez: la limitation à 80 km/h « est une absurdité »
Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a critiqué samedi dans un entretien aux journaux du groupe Ebra la limitation...

Wauquiez: la limitation à 80 km/h « est une absurdité »

Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a critiqué samedi dans un entretien aux journaux du groupe Ebra la limitation...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a critiqué samedi dans un entretien aux journaux du groupe Ebra la limitation de vitesse à 80 km/h, mesure très controversée prévue par le gouvernement pour juillet, qu'il qualifie "d'absurdité".

"Cette mesure est une absurdité, coupée des Français et symbolique de l'approche du gouvernement et d'Emmanuel Macron, technocratiques et parisiens", a dénoncé M. Wauquiez. "On a l'impression qu'ils pensent que tout le monde va travailler en métro et que nos enfants vont à l'école en Uber."

Dans un rapport présenté jeudi, des sénateurs préconisent que les départements déterminent les routes secondaires sur lesquelles sera appliquée la limitation de vitesse, une proposition soutenue par M. Wauquiez.

Il faut "laisser les départements décider, en fonction de la sécurité des trajets", a-t-il insisté. "On propose qu'une commission réunisse les associations d'automobilistes, les élus, la préfecture pour définir les trajets dangereux, sur lesquels on baisserait la vitesse. Et laisser à l'inverse les trajets sécurisés à 90."

"Regardons ce qu'il s’est fait à l'étranger. Au Danemark, ils ont baissé la vitesse de 90 à 80 km/h et ils se sont aperçus des effets négatifs", a encore fait valoir le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

"Quand tout le monde roule à la même vitesse, les voitures sont bloquées derrière les camions, on ne peut plus doubler et cela favorise même l'accidentologie."

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Wauquiez: la limitation à 80 km/h « est une absurdité »
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le