Whirlpool: le directeur de campagne de Mélenchon fustige « l’indécence » de Macron
Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, a fustigé jeudi "l'indécence" d'Emmanuel Macron, venu à la rencontre...

Whirlpool: le directeur de campagne de Mélenchon fustige « l’indécence » de Macron

Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, a fustigé jeudi "l'indécence" d'Emmanuel Macron, venu à la rencontre...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Manuel Bompard, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, a fustigé jeudi "l'indécence" d'Emmanuel Macron, venu à la rencontre des ouvriers en grève de Whirlpool mercredi, estimant que ses "propositions n'apporteront aucune réponse aux problématiques qui les touchent".

Qualifiant l'entre-deux-tours de "championnat du monde de l'indécence", le bras droit de Jean-Luc Mélenchon, arrivé en quatrième position à l'issue du premier tour de la présidentielle, a jugé "révoltante" la séquence de mercredi où les deux qualifiés au second tour se sont succédé sur le site de l'usine à Amiens, menacée de délocalisation en Pologne.

"Emmanuel Macron va voir les salariés alors que ses propositions vont à l'encontre et n'apporteront aucune réponse aux problématiques qui les touchent", a dit M. Bompard, déplorant la "guéguerre de com'" entre les deux candidats.

Appelant à ne "pas donner une seule voix au Front national", Manuel Bompard a par ailleurs critiqué les "leçons de morale sur le combat contre le FN" après le refus de Jean-Luc Mélenchon de donner une consigne de vote au second tour, laissant les militants se prononcer via une consultation en ligne.

"Dans ces élections, celui qui a fait concrètement baisser le FN, c'est Jean-Luc Mélenchon", a dit son directeur de campagne, se félicitant qu'il ait su "repolitiser une partie de l'électorat populaire".

"Il a ramené dans le combat civique des gens dégoûtés de la politique, ça c'est un travail concret pour faire baisser le FN", a-t-il dit.

Partager cet article

Dans la même thématique

Whirlpool: le directeur de campagne de Mélenchon fustige « l’indécence » de Macron
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le