Woerth appelle à « jouer collectif » au sein de LR

Woerth appelle à « jouer collectif » au sein de LR

Le député LR de l'Oise Eric Woerth a appelé à jouer "d'abord collectif", au lendemain du départ de Xavier Bertrand du parti Les...
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Le député LR de l'Oise Eric Woerth a appelé à jouer "d'abord collectif", au lendemain du départ de Xavier Bertrand du parti Les Républicains.

"Xavier Bertrand est un ami (…) je ne retire rien à l’amitié que j’ai pour lui. C’est un choix politique, c’est un choix personnel. En réalité Xavier Bertrand a quitté Les Républicains depuis bien plus longtemps", a déclaré Eric Woerth sur franceinfo.

Le président des Hauts-de-France a annoncé lundi soir sur France 2 qu'il quittait "définitivement" LR, au lendemain de l'élection de Laurent Wauquiez à la présidence du parti, disant ne plus reconnaître sa "famille politique".

"Je crois que son choix est essentiellement dicté par sa position dans sa région", a réagi Eric Woerth.

"Il y a aussi un décryptage chez nos propres amis qui sont à la bordure, c’est de se dire (qu') il y a des lignes politiques, mais aussi des trajectoires individuelles", a-t-il lancé par la suite. "Et il faut aussi beaucoup regarder, en fonction des trajectoires individuelles, la façon dont on veut conserver sa région ou la manière dont on se dit qu’on sera peut-être un jour président de la République".

"Moi, je pense que c’est étape après étape, c’est parce que Les Républicains auront réussi à reformer une opposition que, à ce moment-là, chacun pourra, pourquoi pas, jouer sa carte personnelle", a-t-il poursuivi. "Jouons d’abord collectif, ce serait merveilleux à droite, non ?"

"L’avenir du pays passe aussi par l’avenir des Républicains", a encore affirmé le député de l'Oise. "Et l’avenir des Républicains, c'est plutôt à l’intérieur des Républicains qu’à l’extérieur des Républicains, c’est un peu facile de partir à l’extérieur des Républicains".

Il a qualifié d'"alibi" l'argument invoqué par M. Bertrand qui reproche à LR de ne pas avoir appelé clairement à voter Emmanuel Macron contre Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, assurant qu'il y a une "étanchéité totale entre l’extrême-droite et la droite".

"Je suis optimiste, et l’optimisme c’est pas de s’en aller, c’est au contraire de rester à l’intérieur des Républicains et de faire vivre une ligne politique qui soit une ligne moderne", a-t-il déclaré.

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