Woerth (LR) estime que « la France a très vite lâché » Carlos Ghosn
Le président de la commission des Finances à l'Assemblée nationale Éric Woerth (LR) trouve que "la France a très vite lâché" l...

Woerth (LR) estime que « la France a très vite lâché » Carlos Ghosn

Le président de la commission des Finances à l'Assemblée nationale Éric Woerth (LR) trouve que "la France a très vite lâché" l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président de la commission des Finances à l'Assemblée nationale Éric Woerth (LR) trouve que "la France a très vite lâché" l'ancien PDG de Renault-Nissan Carlos Ghosn et estime que le gouvernement doit "mieux s'expliquer" sur ce "lâchage".

"Je trouve que la France a très vite lâché Carlos Ghosn, il a fallu une petite dizaine d'heures, c'est tout", s'est étonné sur France 2 le député de l'Oise.

Carlos Ghosn donne mercredi à Beyrouth une conférence de presse très attendue, une première apparition publique du magnat déchu de l'automobile qui pourrait éclaircir les circonstances rocambolesques de sa fuite du Japon, où il est accusé de malversations financières.

"Je n'ai pas compris que le patron de Renault qui a plutôt eu des succès chez Renault, créant quasiment le 1er groupe mondial d'automobiles avec des Japonais, je ne comprends pas qu'il puisse avoir été lâché aussi vite", a insisté M. Woerth.

"Probablement il y a des raisons, le gouvernement doit mieux s'expliquer, a-t-il ajouté. Peut-être que Monsieur Ghosn a beaucoup de choses à se reprocher, je n'en sais rien, mais je voudrais savoir ce qui s'est passé exactement".

"Je voudrais avoir les explications de Carlos Ghosn lui-même, il a le droit à la parole et nous, on a besoin de sa parole", a aussi demandé le député LR.

"L'essentiel, c'est que Carlos Ghosn puisse à la fois s'exprimer et s'expliquer et être jugé sereinement", a plaidé de son côté l'eurodéputé LR Brice Hortefeux sur Europe 1, en estimant que le "système judiciaire japonais laisse perplexe".

"Il faut que les droits de chacun soient respectés, et notamment en rappelant sans ambiguïté cette règle de non-extradition" d'un citoyen français, si M. Ghosn venait en France, "sauf dans le cas d'un mandat d'arrêt européen, ce qui n'est pas le cas", a-t-il ajouté.

M. Ghosn, détenteur des nationalités française, libanaise et brésilienne, fait l'objet de quatre inculpations au Japon: deux pour des revenus différés non déclarés aux autorités boursières par Nissan (qui est aussi poursuivi sur ce volet), et deux autres pour abus de confiance aggravé.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Woerth (LR) estime que « la France a très vite lâché » Carlos Ghosn
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le