Xavier Bertrand: Nicolas Sarkozy va pouvoir « donner sa version »

Xavier Bertrand: Nicolas Sarkozy va pouvoir « donner sa version »

Le nouveau statut de Nicolas Sarkozy, mis en examen dans l’enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le nouveau statut de Nicolas Sarkozy, mis en examen dans l’enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne électorale de 2007, va "lui permettre de donner sa version" face aux accusations de Ziad Takieddine et des dignitaires libyens, a noté jeudi l'ex-ministre Xavier Bertrand (divers droite).

Les accusations dont l'ancien président de la République fait l'objet sont "graves, mais depuis maintenant quelques années, et surtout depuis quelques jours, on n'entend qu'une version, celle de M. Takieddine et celle des hauts dignitaires du régime libyen", a déploré sur CNews le président de la région Hauts-de-France, qui a quitté LR fin 2017.

"Le nouveau statut de Nicolas Sarkozy va lui permettre aussi de donner sa version parce que quand même, M. Takieddine comme prince de la vérité qu'on entend partout, matin midi, et soir, c'est une version qui ne me suffit pas", a-t-il ajouté.

Il a dit avoir "regardé la chronologie des faits" lorsque "ces révélations avaient éclaté", et avoir alors remarqué que "tout ce qui est sorti est sorti après que la France à l'époque ait reçu les opposants de M. Kadhafi. Juste cela".

"Maintenant à la justice de dire les choses pour que toute la lumière soit faite", a-t-il poursuivi. "J'ai envie comme tout le monde de savoir exactement, je n'ai pas envie de me contenter" de la version de MM. Kadhafi ou Takieddine.

Avec la mise en examen de Nicolas Sarlozy, "c'est pas la première fois que la justice a fait la preuve de son indépendance et c'est important de savoir en France que personne n'est au-dessus des lois", a-t-il noté.

Interrogé sur ses relations avec M. Sarkozy, Xavier Bertrand a souligné que "les différends", notamment "politiques", qu'il a pu avoir avec lui ne l'empêchent pas de savoir "ce qui a été fait pendant ces années 2007-2012" et "n'effaceront pas" ces relations personnelles.

Dans la même thématique

Macron doigt 2
10min

Politique

Le référendum, l’arme d’Emmanuel Macron pour « secouer le système » ?

Le chef de l’Etat sera l’invité de TF1 le 13 mai. Il pourrait annoncer un référendum avec plusieurs questions. Une façon pour Emmanuel Macron de « dénouer » le blocage, salue le député macroniste Pieyre-Alexandre Anglade. La réorganisation territoriale pourrait être au menu. « C’est excellent de réfléchir au millefeuille territorial », salue le sénateur François Patriat, « les Français pensent qu’il y a trop de collectivités ».

Le

SIPA_01203761_000031
4min

Politique

Interdiction du démarchage téléphonique : accord des députés et sénateurs sur la proposition de loi de lutte contre les fraudes aux aides publiques

En commission mixte paritaire, ce mardi, les parlementaires ont trouvé une version de compromis sur le texte sur la proposition de loi contre toutes les fraudes aux aides publiques. Un texte qui s’attaque principalement aux fraudes dans les secteurs de la rénovation et de l’efficacité énergétiques et interdit également le démarchage téléphonique sans consentement.

Le

Assemblee Nationale, CMP, Reforme retraites
3min

Politique

Justice des mineurs : députés et sénateurs trouvent un accord en commission mixte paritaire

Ce mardi, la proposition de loi de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, visant à durcir la justice des mineurs, a trouvé une issue favorable en commission mixte paritaire (CMP). Si une version de compromis a été actée entre les sept sénateurs et les sept députés, le texte est loin de faire consensus. La gauche du Sénat compte saisir le Conseil constitutionnel.

Le