Yannick Jadot n’hésitera « pas une seule seconde » à voter Macron
Yannick Jadot (EELV) a affirmé jeudi qu’il "n’hésiterait pas une seule seconde" à voter Macron contre le "projet raciste" de...

Yannick Jadot n’hésitera « pas une seule seconde » à voter Macron

Yannick Jadot (EELV) a affirmé jeudi qu’il "n’hésiterait pas une seule seconde" à voter Macron contre le "projet raciste" de...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Yannick Jadot (EELV) a affirmé jeudi qu’il "n’hésiterait pas une seule seconde" à voter Macron contre le "projet raciste" de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, dénonçant "l'irresponsabilité politique" de Jean-Luc Mélenchon qui refuse de donner une consigne de vote.

Interrogé sur France Inter, l'ancien candidat EELV à la présidentielle a tenu à préciser sa position vis-à-vis du candidat d'En Marche!: "Ce qu'il raconte sur l'écologie ce n'est pas grand chose, ce qu'il veut faire sur l'Europe c'est toujours plus de libre-échange, mais je n'hésiterai pas une seule seconde à voter Emmanuel Macron le 7 mai parce que je refuse le projet raciste de Marine Le Pen".

Interrogé sur la visite mercredi de la candidate du Front National à l’usine Whirlpool d’Amiens, M. Jadota estimé que "Marine Le Pen sait trouver les mots (...) pour imposer un projet qui n’est pas de préférence nationale mais qui est un projet de préférence raciale

"Est-ce qu’on imagine demain la France gouvernée par Bruno Gollnisch aux affaires étrangères ? Par Marion Maréchal-Le Pen en charge des droits ou des non-droits des femmes ? Par Robert Ménard à la liberté de la presse ? On va avoir un gouvernement complètement dingue et on ne se pose plus la question de qui est profondément menacé par l’émergence, l’arrivée de Marine Le Pen ?" a interrogé M. Jadot.

M. Jadot, qui après avoir gagné la primaire d'EELV s'était rallié au candidat PS Benoît Hamon, a ensuite dénoncé l'"irresponsabilité politique" de M. Mélenchon, qui refuse de donner une consigne de vote à ses électeurs pour le 7 mai.

"Quand on défend la France métissée, on la protège contre le Front National, parce que ce ne sera pas Jean-Luc Mélenchon par exemple qui sera victime de l'ostracisme, de la stigmatisation ou du racisme dans ce pays", a-t-il dit. "Moi j’ai retiré ma candidature pour participer à un grand rassemblement. Parce que ce grand rassemblement pouvait gagner cette élection présidentielle (..) Avec Jean-Luc Mélenchon, ça a été impossible, comme c’est impossible aujourd’hui pour les législatives. La France insoumise c’est +soumets-toi et marche derrière-nous+, il n’y a pas de négociations, il n’y a rien qui construit du compromis entre nous", a regretté M. Jadot.

Partager cet article

Dans la même thématique

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Yannick Jadot n’hésitera « pas une seule seconde » à voter Macron
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le

Photo horizontale Hollande
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : « Je vois des victimes qui sortent du Bataclan, le regard hagard… », se remémore François Hollande

ENTRETIEN – Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, l'ancien président de la République revient auprès de Public Sénat sur le déroulé des attaques terroristes de Seine-Saint-Denis et de Paris. Il détaille la gestion de la crise et les décisions prises cette nuit-là, mais analyse aussi l'évolution du pays face à cette épreuve.

Le