Emmanuel Macron a rejeté hier, tout projet de nationalisation du géant de la sidérurgie, ArcelorMittal, qui a annoncé il y a quelques semaines, la suppression de plus de 600 postes. Au Sénat, la présidente du groupe communiste, Cécile Cukierman, va déposer une proposition de loi pour nationaliser l’entreprise sidérurgiste à l’instar des Britanniques.
« Cela n’a échappé à personne que le Royaume-Uni n’est plus dans l’Union européenne », lance Hervé Marseille sur le plateau de Public Sénat. Le président du groupe centriste assure que la « solution » doit passer par des « accords européens ». « Si nous voulons une vraie défense, une vraie industrie européenne, il faut s’organiser pour avoir un acier européen ».
Le président de la République a déclaré hier avoir parlé avec « la présidente de la Commission européenne » [Ursula von der Leyen] pour « mettre en place des clauses de sauvegarde pour le marché européen ». Sans plus de précision.
« Ce n’est pas uniquement sur le plan français que l’on peut trouver des solutions », prévient Hervé Marseille. « Nous avons des atouts, mais nous devons partager avec nos voisins européens. Il ne faut pas oublier que le marché mondial est bouleversé. Seuls, nous n’y arriverons pas ».