Rapport Van Cleef & Arpels, galerie d’Apollon, sécurité… Ce qu’il faut retenir de la seconde audition au Sénat de Laurence des Cars, la présidente du Louvre

À la lumière des travaux qu’ils ont conduits depuis le vol des bijoux de la couronne, les membres de la commission sénatoriale de la culture ont souhaité réentendre, ce mercredi 17 décembre, Laurence des Cars, la présidente-directrice du musée du Louvre. Retrouvez les temps forts de cette audition.
Romain David

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Bis repetita pour Laurence des Cars. La présidente-directrice du musée du Louvre a été de nouveau auditionnée par les sénateurs, ce mercredi 17 décembre. La conservatrice avait déjà été entendue par les membres de la commission de la culture le 22 octobre, quelques jours seulement après le vol rocambolesque des bijoux de la couronne de France. Elle avait alors assuré aux élus « avoir fait de la sécurité, une urgence absolue », pointant l’état de vétusté des bâtiments et des dispositifs techniques à son arrivée en 2021. Ce mercredi, Laurence des Cars a expliqué avoir « agi concrètement pour renforcer la sécurité du musée » depuis deux mois, listant les différentes mesures mises en place. Pour autant, plusieurs élus LR l’ont appelée à représenter sa démission, déjà refusée par le ministère de la Culture après le casse.

Le 19 octobre, un commando de quatre personnes a réussi à s’introduire dans la galerie d’Apollon pour y dérober, en quelques minutes, dix pièces de joailleries liées à l’histoire de France, d’une valeur inestimable. À ce stade, seule la couronne de l’impératrice Eugénie, égarée et endommagée dans la fuite des malfrats, a pu être retrouvée. Depuis, la publication de plusieurs rapports est venue soulever de nombreuses questions sur la gestion du musée, alors que le Sénat, dans le cadre de sa mission de contrôle de l’action publique, cherche à éclairer les conditions de sécurisation du Louvre et de ses collections.

Début novembre, la Cour des comptes a notamment invité le musée à revoir ses priorités, estimant que la modernisation des équipements était le parent pauvre des investissements réalisés par l’institution. Par ailleurs, cette nouvelle audition de Laurence des Cars intervient après celle des auteurs du rapport d’enquête administrative commandé par la ministre de la Culture, et qui pointe des « dysfonctionnements successifs ». Elle fait également suite à celle de son prédécesseur, Jean-Luc Martinez, à l’origine d’un nouveau schéma directeur de sûreté dont la mise en œuvre, près de dix ans après avoir été initiée, n’est toujours pas achevée.

18h27

« On peut tous regretter de ne pas être allé plus vite», confie Laurence des Cars

« J’aurais souhaité aller plus vite », reconnaît Laurence des Cars, interrogée sur ses éventuels regrets par le président de la commission Laurent Lafon, « on peut toujours se dire qu’il fallait aller plus vite. Pour autant, je pense que nous avons été pleinement mobilisés sur ces questions de sécurité par le schéma directeur ». Et d’ajouter : « On peut tous regretter de ne pas être allé plus vite, […] mais aujourd’hui, ce schéma directeur existe, il est très solide et il rentre en activité maintenant, et nous donne un cadre de déploiement extrêmement solide pour améliorer la sûreté du Louvre ».

18h09

Laurence des Cars annonce avoir porté plainte après « la fuite de documents sensibles » dans la presse

« Trop de documents sensibles fuitent du Louvre dans les médias, c’est totalement inadmissible », s’est agacée Laurence des Cars devant les sénateurs. « J’ai fait déposer une plainte contre X, [après la publication d’un organe de presse]. Ce n’est pas contre l’organe de presse, mais si nous identifions la personne qui a fait fuiter ces informations, il y aura une action », a expliqué la présidente du musée du Louvre.

Laurence des Cars a notamment évoqué l’audit privé, commandé en 2018 par l’ancien directeur du département des Objets d’art, Jannic Durand, au joaillier Van Cleef & Arpels dans le cadre d’un mécénat de compétences. Le rapport issu de cet audit traite de la sécurisation de la galerie d’Apollon et considère déjà comme une vulnérabilité le balcon et la fenêtre par laquelle se sont introduits les cambrioleurs le 19 octobre. Laurence des Cars assure avoir pris connaissance de l’existence de ce rapport après le casse, et l’avoir aussitôt transmis aux enquêteurs diligentés par le ministère de la Culture. L’existence de ce document et son contenu ont été portés à la connaissance du public par un article du journal Le Monde, publié le 25 novembre.

La présidente du musée reconnaît par ailleurs que les équipes doivent développer « une culture de la sûreté et de la responsabilité ». « Il faut rappeler aux uns et aux autres leur devoir de discrétion et de réserve lorsqu’ils manipulent des informations sensibles. »

18h05

« Quand je suis auditionnée [le 22 octobre], je n’ai pas connaissance du rapport Van Cleef & Arpels »

Laurence des Cars revient sur la réapparition de l’audit conduit en 2018 par le joaillier Van Cleef & Arpels, qui avait alerté sur la possibilité d’un vol avec un monte-charge dans la galerie d’Apollon. « À l’époque, je n’en ai pas connaissance », a-t-elle souligné, au sujet des premiers mois de sa présidence en 2021.
Au lendemain du cambriolage, le 20 octobre au matin, la présidente-directrice raconte qu’elle a demandé aux équipes de remonter tous les dossiers ayant concerné cette partie du monde. Les documents remontent « dans un ordre dispersé ». « C’est là que je fais le constat de notre désorganisation, je le reconnais parfaitement ».
« Quand je suis auditionnée, je n’ai pas connaissance du rapport Van Cleef & Arpels », poursuit-elle, en référence à sa première audition au Sénat le 23 octobre, trois jours après le méfait. Ce n’est que 24 heures plus tard que l’audit sensible de 2018 refait surface. « Je le lis, je suis comme vous extrêmement troublée […] J’ai le même état de saisonnement que vous tous », dit-elle. C’est une coordinatrice de travaux, de la direction de l’architecture, qui le transmet. Il était archivé au sein de cette direction. Le document est alors transmis « immédiatement » au cabinet de la ministre de la Culture, aux inspecteurs des Affaires culturelles (Igac) et à l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC).
Lorsqu’elle prend ses responsabilités en 2021, soit deux ans après les changements de vitrines dans la galerie, elle estime que son prédécesseur a mené les opérations nécessaires. « Je pense que le dossier était clos, c’est-à-dire, qu’il y avait un certain nombre de travaux, changement de vitrines, etc., qui avait été fait. Dans un musée comme Le Louvre, on passe constamment d’un dossier à un autre, et de chantier à un autre. Nous sommes plus de deux ans après. »
18h03

« La grille de la fenêtre de la galerie Apollon sera remise en place avant Noël », annonce Laurence des Cars

C’est l’un des points qui avait interpellé les sénateurs la semaine dernière. L’enquête administrative sur la sécurité au Louvre, lancée après le 19 octobre avait relevé que le vol des bijoux a été facilité notamment par l’absence de la grille de protection des fenêtres de la galerie Apollon. Otée en 2003 au moment de la rénovation de la galerie, elle n’avait pas été remise en place depuis. « Je vous annonce que la fameuse grille sera reposée dans quelques jours, avant Noël », a indiqué Laurence des Cars.

En revanche, les vitrines de protection des bijoux de la couronne installées en 2018 et 2019 étaient plus solides que les anciennes, raison pour laquelle Laurence des Cars estimait « que le dossier était clos ».

17h53

« Il n’y a pas de procédure normalisée de passation de pouvoir », explique Laurence des Cars

Interrogée à de multiples reprises sur les conditions de sa passation de pouvoir avec Jean-Luc Martinez, Laurence des Cars est revenue sur le calendrier de transition et la qualité de ses échanges avec son prédécesseur à l’été 2021. Avant sa prise de poste le 1er septembre 2021, Laurence des Cars s’est entretenue à plusieurs reprises avec Monsieur Martinez : « Pour ces rendez-vous, il a effectivement préparé un certain nombre de dossiers, c’est une sorte de photographie du Louvre à l’instant T, notamment de son organisation avec les dossiers par directions et par départements […], avec des degrés de précision plus ou moins fort. […] Nous faisons aussi un point très important sur les différents chantiers muséographiques. […] La question des schémas directeurs est bien sûr évoquée de façon synthétique, pas tout à fait dans le détail ». « La revue d’ensemble avec Jean-Luc Martinez se passe tout à fait normalement », insiste la présidente du musée, « je rejoins totalement Jean-Luc quand il dit qu’il y a eu une continuité de l’Etat sur cette question, il n’y a pas du tout de rupture ».

Néanmoins, la directrice du Louvre explique qu’ « il n’y a pas de procédure normalisée de passation de pouvoir ». Elle reconnaît néanmoins qu’à son arrivée, restent en place les directeurs de services transversaux et de départements, qu’elle reçoit à compter du mois de juillet 2021 : « C’est évidemment un élément de continuité et de transmission de l’information et de l’organisation du musée, notamment autour de la sûreté ».

17h31

Le sénateur LR Max Brisson reproche à Laurence des Cars « des choix politiques » et lui demande de représenter sa démission

« Comment avez-vous pu laisser le plus grand musée du monde, l’un des plus aimés du public, notre joyau, dans un tel état de vulnérabilité ? », s’est agacé le sénateur LR Max Brisson. Le sénateur, déjà l’auteur dans les colonnes du Figaro d’une tribune appelant à la démission de Laurence des Cars, a renouvelé cet appel devant la présidente-directrice. « N’est-il pas temps de confirmer votre intuition première et d’imposer, cette fois, votre départ ? », a-t-il lâché. Pour mémoire : Laurence des Cars a présenté sa démission dans la foulée du cambriolage, démission finalement refusée par le ministère de la Culture.

« Vous empilez des justifications qui ne font nullement une explication », a regretté l’élu, épinglant le bilan de Laurence des Cars. « Cette maison a connu une avalanche de rapports aux recommandations oubliées, différées, repoussées, En 2015 et 2017, deux rapports d’audit confidentiels pointaient déjà l’ensemble des dysfonctionnements. En 2022, 2023 et 2024, trois rapports ont souligné le retard pris dans la mise en œuvre du schéma directeur de sécurité. Depuis dix ans donc, les rapports s’accumulent », a-t-il énuméré.

« Vous nous aviez dit avoir pleinement conscience de cette vulnérabilité, pourtant, sous votre présidence, les moyens budgétaires consacrés à la sécurité n’ont jamais été à la hauteur », a encore épinglé Max Brisson. « Sous votre présidence, l’organigramme officiel, révélateur des priorités d’une direction, n’a jamais placé la sécurité au cœur de l’institution. En d’autres termes : vous avez fait des choix politiques, c’était là votre droit mais quand ils entraînent des conséquences, vous devez en assumer seule les responsabilités, c’est là votre devoir. »

D’autres élus LR, comme le sénateur du Doubs Jacques Grosperrin et la sénatrice de Paris Agnès Evren ont également pris la parole au cours de cette audition pour réclamer la démission de Laurence des Cars.

17h17

« C’est moi qui ai approché monsieur Philippe Jost pour qu’il puisse nous aider à transformer le Louvre », assure Laurence des Cars

La semaine dernière, la ministre de la Culture a annoncé nommer Philippe Jost, salué pour son rôle dans le chantier de restauration de Notre-Dame de Paris, à la tête d’une mission de réorganisation d’ampleur au sein du musée. Interrogée à ce sujet par la sénatrice Sabine Drexier, Laurence des Cars a précisé que « c’est moi qui ai approché Monsieur Philippe Jost pour qu’il puisse nous aider à transformer le Louvre dans les grands chantiers qui l’attendent, ça me paraît une perspective intéressante ».

Pour ce qui est du coordinateur de sûreté, « l’annonce est imminente », a indiqué la présidente du musée, « là aussi, c’est un grand professionnel de la sûreté qui est envisagé et qui sera placé directement à mes côtés pour précisément corriger une question fondamentale de la grande maison du Louvre, qui est ce travail en silos et ce cloisonnement de l’information ». « L’ensemble de la question de sûreté concerne a minima trois directions au plus près et l’ensemble des enjeux », a-t-elle partagé.

17h00

« J’assume parfaitement d’avoir posé des questions, d’avoir challengé certains choix » du schéma directeur de sécurité, insiste Laurence des Cars

Interrogée par le président Laurent Lafon sur les retards dans la mise en œuvre du schéma directeur de sécurité, la présidente-directrice répond, que sous sa responsabilité, cette stratégie a été renforcée, en termes de cybersécurité, et de couverture de caméras tour autour du Louvre, comme dans les salles d’exposition. « C’est effectivement un moment où nous augmentons, en quelque sorte, la voilure de ce schéma directeur afin qu’il soit le plus complet et le plus solide possible pour l’établissement, puisque nous faisons de cet enjeu une priorité », assure-t-elle aux sénateurs. Ces corrections se traduisent par une demande réévaluation financière du schéma de directeur de sécurité, de 50 à 80 millions d’euros.
« J’assume parfaitement d’avoir posé des questions, d’avoir challengé certains choix », répond-elle également, concernant le changement de localisation du poste de commandement. Et d’ajouter : « Je n’ai pas arrêté quoi que ce soit, soyons très clairs. C’est un mouvement continu – et ça a été souligné hier – de réflexion, de perfectionnement, en quelque sorte de complétude ».
L’administrateur général adjoint, Francis Steinbock, ajoute que « l’architecture globale n’a pas du tout changé » et que les procédures de sélection des entreprises, dans le cadre du lancement des marchés, ont pris « du temps ». « L’ampleur des documents, l’ampleur de la matière impose aussi de laisser du temps aux prestataires. Nous n’avons pas traîné sur nos phases de validation, mais simplement il faut du temps pour rédiger toutes ces pièces. »
16h35

« Nous avons agi concrètement pour renforcer la sécurité du musée », se défend Laurence des Cars

Dans son propos liminaire, Laurent Lafon, le président de la commission de la Culture, a tenu à rappeler les « conclusions d’une grande sévérité » pour la gestion de Laurence des Cars du rapport d’enquête diligenté par la ministre de la Culture, Rachida Dati, après le casse. « Elles établissent que le cambriolage, loin de constituer un événement fortuit, a été permis par une accumulation de carences qui auraient dû être résolues à la date du vol », a-t-il pointé. « Les failles de sécurité qui ont permis le vol avaient toutes été identifiées par plusieurs travaux antérieurs qui avaient formulé des recommandations concordantes ». Il a par ailleurs estimé que les déclarations de la présidente du Louvre sur le schéma directeur de sûreté initié en 2017, et toujours en cours de déploiement, « ont évolué depuis octobre et semé un certain trouble ».

Prenant à son tour la parole, Laurence des Cars a d’abord tenu à énumérer les mesures d’urgence déployées depuis le vol du 19 octobre. « Nous avons agi concrètement pour renforcer la sécurité du musée et de ses abords », a-t-elle expliqué, évoquant l’installation de dispositifs de mise à distance quai François Mitterrand, la présence d’un poste de police mobile place du Carrousel ou encore le déploiement au cours des mois à venir de « 100 caméras périmétriques supplémentaires ». « Nous terminons enfin le recrutement du coordinateur sécurité, qui nous permettra de faire face aux menaces », a-t-elle également indiqué. « Il aura pour mission de renforcer notre architecture de sécurité ». Par ailleurs, un audit sera lancé en janvier, afin « de tracer la chaîne de transmission des informations » au sein du musée et d’établir les défaillances.

« Nous dévons faire face à l’obsolescence des infrastructures techniques, à la fragilité toujours croissante du Louvre, à la fois palais et musée, aux déséquilibres des flux de public avec une fréquentation massive de certaines salles tandis que d’autres sont vides alors qu’elles abritent d’innombrables chef-d’œuvre, et à des conditions de travail toujours plus difficiles pour nos agents », a encore déclaré la présidente directrice du Louvre.

Enfin, évoquant le plan d’agrandissement « Nouvelle Renaissance du Louvre », lancé en janvier dernier par le président de la République, et sur le financement duquel la Cour des comptes a émis de sérieuses réserves, Laurence des Cars a salué « un projet nécessaire, réaliste et responsable. » « Je suis déterminée à le défendre », a-t-elle martelé.

16h30

Le président de la commission de la Culture explique les raisons de cette nouvelle audition

16h20

Pour comprendre tous les enjeux de cette nouvelle audition, lire notre article : Casse du Louvre : pourquoi le Sénat réauditionne la présidente du musée.

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