Inondations : « Jamais nous n’avons connu une catastrophe d’une telle ampleur », déplore le sénateur du Pas-de-Calais Jean-François Rapin

Lors des questions d’actualité au gouvernement, trois sénateurs du Pas-de-Calais ont interpellé les ministres sur la situation de leur département, touché successivement par les tempêtes et les inondations depuis le début du mois. Jean-François Rapin demande au gouvernement d’activer « les mécanismes de soutien européen ».
Rose-Amélie Bécel

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Les inondations qui touchent le Pas-de-Calais depuis le début du mois de novembre ont été au cœur des questions d’actualité au gouvernement ce 15 novembre. « Le rouge et l’orange, ces deux couleurs sont désormais familières mais si angoissantes pour les habitants du Pas-de-Calais », s’est ému Jean-François Rapin, sénateur du département.

Après une nouvelle journée en vigilance rouge crues ce mardi, le territoire a de nouveau basculé aujourd’hui en vigilance orange alors que la décrue s’amorce. En visite dans le département hier, Emmanuel Macron a annoncé que 214 communes du Pas-de-Calais seraient classées en état de catastrophe naturelle. « Jamais nous n’avons connu une catastrophe d’une telle ampleur, avec une étendue géographique si importante », alerte Jean-François Rapin.

« Nous avons aussi besoin d’une solidarité européenne »

En plus des dispositifs nationaux, notamment annoncés hier par Emmanuel Macron comme le déblocage d’un fond de soutien de 50 millions d’euros à destination des collectivités touchées, le sénateur demande l’activation des « trois mécanismes de soutien européen » : « la protection civile de l’Union européenne », « le fonds de solidarité de l’UE qui peut être activé pour des catastrophes régionales » et « l’instrument d’aide d’urgence ».

Dans sa réponse, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a indiqué que le gouvernement était « déterminé à utiliser tous les leviers nationaux et européens pour accompagner les sinistrés de ces territoires ». En plus des aides européennes, le ministre a annoncé que le gouvernement souhaitait même aller plus loin : « Le président de la République a souhaité que nous puissions faire une comparaison avec la manière dont nos amis belges et hollandais, qui sont confrontés en ce moment même à des inondations du même type, mobilisent leurs mécanismes nationaux. »

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