« Comment la France compte-t-elle peser au sein de l’Union européenne pour affirmer que la puissance stratégique qu’elle doit être face à un allié de plus en plus menaçant », a interrogé aux questions d’actualité du gouvernement la sénatrice Renaissance, Samantha Cazebonne.
Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot a, d’abord, appelé « au sang-froid » face aux déclarations tous azimuts en provenance d’outre Atlantique.
Arès avoir reçu à la Maison Blanche le Premier, le ministre israélien Benyamin Netanyahou, le président américain Donald Trump a dit vouloir prendre « le contrôle » de la bande de Gaza dévastée après 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, imaginant en faire une « Côte d’Azur du Moyen-Orient ». Pour ce faire, il imagine que les habitants de Gaza pourraient aller vivre en Jordanie ou en Egypte. A l’instar de la France, de nombreux pays et organisations ont exprimé mercredi leur opposition ou leur incompréhension à l’égard de cette proposition.
« La France est fermement opposée à tout déplacement forcé de population, ce qui consisterait en une violation manifeste du droit international, une atteinte à l’aspiration légitime du peuple palestinien et qui entraverait la mise en œuvre d’une solution à deux Etats. La seule susceptible d’apporter la paix et la stabilité dans la région », a estimé le ministre.
Et alors que Donald Trump a affirmé sa volonté d’imposer des droits de douane sur les produits européens, « alors l’Europe répliquera sans aucune espèce d’hésitation », a prévenu Jean-Noël Barrot qui rappelle qu’il réunira le 12 février prochain « les principaux pays européens pour aborder la suite de la situation avec un discours uni, ferme et serein face à ce qui peut provenir des Etats-Unis ».