Le Sénat rend hommage à Jean-Claude Gaudin, « celui qui incarnait profondément Marseille »

Le président du Sénat est revenu, ce mercredi 22 mai en ouverture de séance, sur la carrière politique fleuve de Jean-Claude Gaudin, mort à 84 ans le 20 mai, et qui a siégé comme sénateur pendant plus de deux décennies.
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« Rendre hommage à Jean-Claude Gaudin, c’est honorer l’un de nos plus grands élus ». Ce mercredi 22 mai, en ouverture de la séance des questions d’actualité au gouvernement, Gérard Larcher, le président du Sénat, a salué la mémoire de Jean-Claude Gaudin, emblématique maire de Marseille pendant 25 ans et ancien sénateur, disparu le 20 mai à 84 ans.

« Nous honorons non seulement la mémoire du ministre, du député, du sénateur qu’il a été, mais aussi la mémoire de celui qui a incarné, qui incarnait profondément Marseille, sa ville », a déclaré Gérard Larcher avant de brosser le parcours hors norme de cet ancien professeur d’histoire-géographie, élu pour la première fois en 1965, au conseil municipal de la cité phocéenne.

« Le sens aigu de sa réflexion politique »

« Élu sénateur en 1989, il siège au sein du groupe des Républicains et indépendants et rejoint la commission des Affaires étrangères. Il restera attaché à la Haute Assemblée pendant 28 ans », a rappelé le président du Sénat. « Vous vous souviendrez, pour ceux qui l’ont connu, de ses présidences courtoises, mais de sa technique de vote unique, ni numérique, ni arithmétique. Il consulte du regard », a cité Gérard Larcher.

« En mars 2011, les bancs du groupe de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) du Sénat le désignent comme leur président. L’empathie et la sympathie qu’il suscite tiennent à cette estime de l’autre qu’il a développée au cours de sa jeunesse et tout au long de sa carrière, dans l’esprit même de la doctrine sociale de l’Eglise qu’il a incarné au sein du groupe d’amitié France Saint-Siège du Sénat », a souligné le sénateur des Yvelines.

Gérard Larcher a évoqué « le sens aigu de sa réflexion politique, de son regard sur notre pays ». « À ses proches, à tous ceux qui ont partagé ses engagements, je souhaite redire la part que le Sénat prend à leur tristesse et leur chagrin. Je n’oublie pas qu’il a été à mes côtés un vice-président engagé, fidèle et celui qui savait détendre toutes les situations, même les plus inextricables », a encore salué le président du Sénat.

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