« Un homme affable, doté d’un esprit vif et d’un compas moral inébranlable » : le Sénat rend hommage à Louis Mermaz

Ancien président socialiste de l’Assemblée nationale, mais aussi sénateur pendant 10 ans, Louis Mermaz est décédé cet été. À l’occasion des questions d’actualité au gouvernement, le Sénat lui rend hommage en présence de sa femme et de sa fille. Gérard Larcher a salué sa « passion » et son « opiniâtreté » lors des débats.
Rédaction Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les questions d’actualité au gouvernement se sont ouvertes, ce 16 octobre, par un hommage du Sénat à Louis Mermaz. Décédé le 15 août à l’âge de 92 ans, ce très proche de François Mitterrand a présidé l’Assemblée nationale de 1981 à 1986 et occupé plusieurs postes de ministre. Élu local en Isère, maire de Vienne pendant 30 ans, Louis Mermaz a également siégé au sein du groupe socialiste du Sénat de 2001 à 2011.

Devant sa femme et sa fille, le président du Sénat a tenu à rendre hommage à un « témoin privilégié et acteur de premier plan de la vie politique de la Vème République ». « En tant qu’élu local, Louis Mermaz n’a eu de cesse de dénoncer de la part de l’Etat une politique qui conduit de plus en plus à l’apparition de petits déserts administratifs », a souligné Gérard Larcher.

Retraçant son mandat de sénateur, membre de la commission des affaires étrangères, le président a souligné sa « passion » et son « opiniâtreté » dans les débats, « sur tous les projets de loi concernant l’immigration, l’intégration et le droit d’asile, qui furent le point focal de son mandat sénatorial ». « Au-delà de l’homme d’Etat, nous garderons dans nos mémoires le souvenir d’un homme affable, doté d’un esprit vif et d’un compas moral inébranlable », a salué Gérard Larcher.

De son côté, Michel Barnier s’est exprimé pour joindre le gouvernement à cet hommage : « C’était un grand monsieur, un homme d’Etat, avec beaucoup d’humour et de rigueur. Il a eu cette grande qualité de la fidélité politique. »

Partager cet article

Pour aller plus loin

Dans la même thématique

Proposition de loi relative a la
9min

Parlementaire

La réforme de l’audiovisuel public adoptée dans la douleur au Sénat : retour en 5 actes sur des débats électriques

EN VIDÉOS - Les élus ont adopté la mise en place d’une holding « exécutive » pour chapeauter France Télévisions, Radio France et l'Ina (Institut national de l'audiovisuel). Après des échanges tendus et face à « l'obstruction » des oppositions, le gouvernement à choisi d’activer le « vote bloqué », une manœuvre constitutionnelle vilipendée par la gauche.

Le

vote
2min

Parlementaire

La réforme de l’audiovisuel public adoptée par le Sénat à l’issue de débats particulièrement houleux

Le Sénat a adopté en seconde lecture, vendredi 11 juillet, la réforme de l’audiovisuel public, un texte qui prévoit de rassembler dans une même holding France Télévisions, Radio France et l’INA. Les débats ont été marqués par les tentatives d’obstruction parlementaire de la gauche, poussant le gouvernement à déclencher un « vote bloqué » sur l'ensemble du texte.

Le

rachida
6min

Parlementaire

Attaques contre Rachida Dati et obstruction parlementaire : les débats sur l’audiovisuel public patinent au Sénat

La réforme de l’audiovisuel public ira-t-elle au bout de sa seconde lecture au Sénat ? La gauche sénatoriale, fermement opposée à cette proposition de loi soutenue par Rachida Dati, a multiplié les manœuvres parlementaires pour ralentir l'examen de ce texte jeudi. Un véritable supplice chinois pour la ministre de la Culture et la majorité sénatoriale de droite et du centre, alors que la session parlementaire est supposée s’arrêter vendredi soir.

Le

« Un homme affable, doté d’un esprit vif et d’un compas moral inébranlable » : le Sénat rend hommage à Louis Mermaz
5min

Parlementaire

Marchés publics : un rapport sénatorial dénonce un « recours massif » de l’Etat aux GAFAM

Le rapport de la commission d’enquête sur la commande publique met en lumière un déficit de pilotage de l’Etat en la matière. Les sénateurs appellent à utiliser ce « levier » de souveraineté en déclinant des mesures de l’échelon des collectivités à l’échelon européen. Ce travail pourrait donner lieu à deux propositions de loi à la rentrée.

Le