13 novembre : l’aide aux victimes « est un devoir absolu » affirme David Assouline

13 novembre : l’aide aux victimes « est un devoir absolu » affirme David Assouline

Invité de Territoires d’Infos ce lundi, le sénateur de Paris regrette que le secrétariat d’État aux victimes du terrorisme ait été supprimé.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

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Deux après  les attentats du 13 novembre, le sénateur de Paris revient sur la délicate question de l’aide aux victimes du terrorisme. Invité de Territoires d’Infos ce lundi, il déplore notamment la suppression du secrétariat d’État d’aide aux victimes du terrorisme. La suppression du secrétariat d’État d’aide aux victimes du terrorisme a ému les associations de victimes. L’aide aux victimes des attentats dépend désormais du ministère de la Justice. David Assouline, lui, « pense que l’interministériel était tout à fait nécessaire (…) il y a des problèmes de santé, de suivi psychologique, des questions matérielles, des questions de suivi judiciaire de réparation. »  

Le sénateur de Paris considère qu’il « faut porter et c’est un devoir absolu, une attention, une disponibilité totale à soutenir les familles des victimes. » Le fils d’une victime des attentats du 13 novembre a annoncé qu’il ne se rendrait pas aux commémorations. Ce dernier reproche au président de la République de s’efforcer « depuis son élection de faire oublier les victimes, en supprimant tout d’abord le Secrétariat d’État qui leur était dédié. Puis récemment en réduisant les aides à certaines catégories de victimes, relativisant ainsi une fois de plus la souffrance et les multiples préjudices subis. »

David Assouline comprend que la suppression de ce secrétariat État soit « vécu comme un recul », il estime que « la reconnaissance politique, morale de la nation » est primordiale.  

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