1er mai: Les syndicats « ne défendent pas les intérêts des salariés »

1er mai: Les syndicats « ne défendent pas les intérêts des salariés »

Les syndicats "ne défendent pas les intérêts des salariés", mais "leur propre poste, leur propre place", a estimé lundi Marine Le...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les syndicats "ne défendent pas les intérêts des salariés", mais "leur propre poste, leur propre place", a estimé lundi Marine Le Pen, pour qui "voir la CGT appeler à voter pour M. Macron", "c'est à tomber de sa chaise".

"En réalité, ils ne défendent pas les intérêts des salariés, ils défendent leur propre poste, leur propre place", a affirmé la candidate du Front national, interrogée sur Europe 1 le jour de la célébration du 1er mai sur le peu d'écho rencontré par son discours social auprès des syndicats.

"Voir la CGT appeler à voter pour M. Macron, qui va ubériser la totalité de la société, fragiliser l'ensemble des travailleurs, qui veut la dérégulation totale du droit du travail, c'est à tomber de sa chaise. Il faut quand même le dire", a-t-elle poursuivi.

La CGT a appelé mardi dernier à "faire barrage à l'extrême droite", estimant que "pas une voix" ne devait "se porter sur sa candidate", Marine Le Pen, sans pour autant appeler ouvertement à voter pour Emmanuel Macron, comme l'a fait la CFDT.

Les syndicats resteront-ils des partenaires de négociations si elle est élue présidente de la République? "Bien entendu. Ils seront même plus efficaces, parce que moi je veux libérer les syndicats, je veux qu'il y ait de nombreux syndicats qui soient représentatifs", a affirmé Mme Le Pen, ajoutant qu'aujourd'hui, "ils ne représentent qu'une ultra minorité des salariés".

Dans la même thématique

1er mai: Les syndicats « ne défendent pas les intérêts des salariés »
5min

Politique

LR : la campagne pour la présidence du parti officiellement lancée pour Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau

L’élection du futur président des Républicains se tiendra les 17 et 18 mai. À la fois ministre et candidat, Bruno Retailleau assure que la guerre des chefs « ne viendra pas de lui ». En face, Laurent Wauquiez, qui espérait s’imposer naturellement à la tête du parti, répète que cette fonction n’est pas compatible avec l’agenda d’un ministre.

Le