Des affrontements entre jeunes cagoulés et CRS, en marge de la manifestation parisienne du 1er mai, ont fait trois blessés parmi les forces de l'ordre, a indiqué lundi la préfecture de police.
"Des individus masqués et cagoulés ont jeté des projectiles et des cocktails Molotov sur les forces de l'ordre", qui ont répondu en faisant "usage de grenades lacrymogènes", a indiqué la police.
Faisant état dans un premier temps de deux CRS blessés, la préfecture de police a ensuite précisé qu'ils étaient trois, "dont un sérieusement suite à des brûlures" causées par des "jets de cocktails molotov".
L'ambiance s'est rapidement tendue après le départ de la manifestation de la place de la République vers celle de la Nation via Bastille, et des heurts ont éclaté avant 15H00, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Affrontements entre jeunes cagoulés et CRS en marge de la manifestation parisienne du 1er mai 2017 à Paris
AFP
Le cortège, emmené par une intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires, a dû s'arrêter à plusieurs reprises, pendant que des individus, positionnés à l'avant de la tête de la manifestation, faisaient face à des cordons de policiers avec des projectiles parfois trouvés sur place et des cocktails Molotov.
Les heurts se sont concentrés principalement aux abords immédiats de la place de la Bastille, selon les images diffusées par les chaînes d'information en continu et l'AFPTV.
Des dégradations ont également émaillé la manifestation, avec des vitrines endommagées ou encore un abribus dont la vitre a été cassée.
La manifestation, dont les organisateurs appellent à "faire barrage" à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, se poursuivait normalement vers 16H00.
"Je rends hommage aux deux CRS blessés à Paris. C'est cette chienlit et ce laxisme que je ne veux plus voir dans nos rues", a réagi Mme Le Pen sur son compte Twitter.
Dans une lettre aux magistrats, le ministre de la Justice propose notamment d’élargir le plaider-coupable aux crimes. Une idée qui fait débat, y compris chez les LR. Pour vendre sa réforme, Gérald Darmanin a invité ce lundi soir l’ensemble des 1000 parlementaires français dans les murs de son ministère.
La députée Modem, Sandrine Josso et la sénatrice RDSE, Véronique Guillotin ont remis 50 propositions à la ministre chargée de l’Egalité femmes-hommes, Aurore Bergé pour prévenir et lutter contre le procédé de la soumission chimique. Des propositions qui sont issues de la mission gouvernementale initiée il y a un an et demi, dans la foulée de l’affaire Joël Guerriau.
56 % des Français souhaitent voir leur maire actuel réélu aux prochaines élections municipales de 2026, selon un sondage Ifop/Ouest-France publié le 11 mai.
Le ministre de la Justice ne fait pas les choses à moitié. Gérald Darmanin a invité l’ensemble des députés, sénateurs et eurodéputés ce lundi soir, Place Vendôme, soit plus de 1.000 personnes, pour « un temps d’échange sur les grandes orientations du ministère de la Justice ». Une invitation qui étonne pour le moins au sein de l’opposition…