2 milliards d’euros collectés en plus avec l’impôt à la source, affirme Darmanin
L'instauration du prélèvement de l'impôt à la source a permis à l'Etat de collecter 2 milliards d'euros supplémentaires cette...

2 milliards d’euros collectés en plus avec l’impôt à la source, affirme Darmanin

L'instauration du prélèvement de l'impôt à la source a permis à l'Etat de collecter 2 milliards d'euros supplémentaires cette...
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L'instauration du prélèvement de l'impôt à la source a permis à l'Etat de collecter 2 milliards d'euros supplémentaires cette année, a affirmé mercredi le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin.

"On a récupéré 1 milliard de plus que ce qu'on avait prévu, c'est-à-dire 2 milliards d'euros supplémentaires", a déclaré le ministre sur France Inter, une somme qui correspond à "0,1 point de produit intérieur brut, c'est beaucoup d'argent".

Sans augmenter l'impôt des Français, on a fait une réforme qui fait rentrer plus d'argent dans les caisses de l'Etat", a-t-il ajouté.

La mise en place cette année du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu a permis de "faire payer les gens qui (auparavant) auraient dû payer l'impôt mais qui fraudaient ou qui étaient phobiques administratifs", a encore indiqué M. Darmanin.

Au total, l'impôt sur le revenu, qui est payé par 16,8 millions de foyers fiscaux sur un total de 38,3 millions, rapporte chaque année près de 75 milliards d'euros à l'Etat.

Le projet de loi de finances pour 2020, qui sera présenté vendredi en conseil des ministres, prévoit une baisse de 5 milliards d'euros de cet impôt, grâce à une baisse de 3 points du taux d'imposition de la première tranche, qui concerne 12 millions de foyers.

Cette mesure avait été annoncée par le président de la République au printemps, en réponse au mouvement des "gilets jaunes", un mouvement qui a sans doute "accéléré" les baisses d'impôts envisagées par le gouvernement, selon M. Darmanin.

Par ailleurs, le ministre a confirmé que la taxe carbone, un des éléments déclencheurs de la crise des "gilets jaunes", n'augmenterait pas l'an prochain, ni les années suivantes.

"Il n'y aura pas d'ici la fin du quinquennat d'augmentation par la fiscalité du prix de l'essence et du diesel", a affirmé M. Darmanin.

Le gouvernement prévoit toutefois de réduire une niche fiscale dont bénéficient certaines entreprises en matière de gazole non routier.

Par ailleurs, il envisage d'augmenter la fiscalité de 2 centimes par litre sur le gazole payé par le secteur du transport routier de marchandises pour financer les infrastructures. Des discussions sont en cours avec les transporteurs routiers.

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