À l’occasion des 20 ans de Public Sénat, le président de la Haute assemblée, Gérard Larcher est revenu sur les origines de la chaîne parlementaire. Il en profite également pour rappeler les célèbres commissions d’enquête qui ont marqué la vie de la chaîne.
20 ans de Public Sénat : « Avoir une pédagogie, c’est le rôle de la chaîne parlementaire » assure Gérard Larcher
À l’occasion des 20 ans de Public Sénat, le président de la Haute assemblée, Gérard Larcher est revenu sur les origines de la chaîne parlementaire. Il en profite également pour rappeler les célèbres commissions d’enquête qui ont marqué la vie de la chaîne.
Par Public Sénat
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À l'occasion des 20 ans de Public Sénat, Gérard Larcher adresse ses vœux à cette chaîne qu’il a vu grandir. « J’étais jeune vice-président du Sénat au moment où la loi de décembre 1999 a créé le principe des chaînes parlementaires. J’ai donc participé à la préparation de ce projet autour de quelque chose qui me semble aujourd’hui encore tout à fait important : faire mieux connaître le Parlement. Avoir une pédagogie, et c’est le rôle de la chaîne parlementaire » rappelle-t-il.
Public Sénat, c’est aussi pour lui, entretenir « un lien avec les territoires » mais aussi « réaffirmer le bicamérisme ».
Au fil des années, Public Sénat a connu trois P.-D.G. successifs. « J’ai une pensée pour Jean-Pierre Elkabbach, le fondateur, ensuite Gilles Leclerc et Emmanuel Kessler, le président d’aujourd’hui ». « Public Sénat a été construit par des femmes et des hommes dans la diversité des équipes » souligne-t-il.
Public Sénat, s’est fait, entre autres, remarquée par la couverture des commissions d’enquête, l’occasion d’une soirée spéciale mercredi soir avec sa « jumelle » de l’Assemblée nationale, LCP. avec le documentaire « Enquêtes au Parlement » de Stéphane Haumant retrace les célèbres commissions d’enquête des deux assemblées. C'est à voir ici à 20H30, suivi de débats animés par Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien.
« Si je devais classer les commissions d’enquête, il y en a une célèbre, la commission d’enquête dite Benalla qui est en train d’être détrônée par son audience, par la commission d’enquête actuelle portant sur la Covid-19. Nous sommes passés d’une forme de confidentialité à une forme de publicité » estime Gérard Larcher.
Pour le président du Sénat, la commission d’enquête Benalla a été l’occasion « de rentrer dans une relation avec l’opinion qui a mieux compris qu’elle était la mission de contrôle, quel était le rôle du Parlement. Mais la première des commissions de contrôle qui a donné lieu à des suites judiciaires, c’est la commission sur la pollution de l’air (…) Elle démontre la préoccupation environnementale du Sénat qu’on va retrouver dans la commission d’enquête de l’incendie de Lubrizol » précise-t-il.
Enfin, comme il l’avait annoncé lors de sa réélection à la tête du Sénat, Gérard Larcher a indiqué qu’il souhaitait renforcer les pouvoirs d’investigation des commissions permanentes.
C’était au tour du Rassemblement national cet après-midi d’être entendu par Sébastien Lecornu. A la fin du mois de juillet, Marine Le Pen avait tenu à rappeler les grandes lignes budgétaires du parti, dans une lettre adressée au Premier ministre sortant, François Bayrou.
Reçus ce mardi par le Premier ministre Sébastien Lecornu, les dirigeants du Rassemblement national (RN) ont insisté sur la nécessité d’une « rupture » claire avec la politique menée par Emmanuel Macron depuis 2017.
Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».
Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.