26 mai : Faure (PS) dira s’il participe « quand on saura sur quoi on manifeste »
Le premier secrétaire du parti socialiste Olivier Faure a affirmé dimanche qu'il se prononcerait sur sa participation au défilé...

26 mai : Faure (PS) dira s’il participe « quand on saura sur quoi on manifeste »

Le premier secrétaire du parti socialiste Olivier Faure a affirmé dimanche qu'il se prononcerait sur sa participation au défilé...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le premier secrétaire du parti socialiste Olivier Faure a affirmé dimanche qu'il se prononcerait sur sa participation au défilé du 26 mai "quand on saura sur quoi on manifeste".

Interrogé dans Questions politiques sur France Inter/franceinfo/Le Monde, le dirigeant socialiste a affirmé qu'il "serait dans la rue le 22 mai pour défendre les fonctionnaires". Ce jour-là, les neuf syndicats représentatifs de la fonction publique ont appelé à une journée de grève et de manifestations.

Quant à sa participation à la manifestation du 26 mai, à l'appel notamment de la France Insoumise, "je ne peux pas dire que j'y serai. Il s'agit de comprendre ce que l'on porte ensemble. Quand on saura exactement sur quoi on manifeste, je me prononcerai", a-t-il dit.

Les Français "ne comprendraient pas que nous défilions ensemble avec des projets différents", a-t-il ajouté.

Plusieurs organisations syndicales, politiques et associatives, dont La France insoumise et Solidaires, envisagent d'organiser une "marée populaire" le samedi 26 mai pour "l'égalité, la justice sociale et la solidarité".

Au lendemain de la "Fête à Macron", organisée samedi à Paris par le député insoumis François Ruffin, M. Faure s'est par ailleurs affirmé "plus Ruffin que Mélenchon", en défendant l'idée d'une contestation sociale qui ne serait pas "récupérée" par un mouvement politique.

"Il ne faut pas chercher à imposer la présence politique dans des mouvements de colère sociale", a estimé M. Faure. "Si nous voulons que le mouvement social se renforce, il ne faut pas donner le sentiment de sa récupération", et il ne faut pas qu'il soit "restreint à ceux qui veulent soutenir les forces de gauche", a-t-il répété.

Partager cet article

Dans la même thématique

26 mai : Faure (PS) dira s’il participe « quand on saura sur quoi on manifeste »
2min

Politique

Education nationale : « Je suis malheureux de l’instabilité ministérielle », déclare Jean-Michel Blanquer

Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le

7min

Politique

Insécurité dans les territoires d’Outre-mer : « Nous, les maires, nous sommes en première ligne pour lutter, mais on n’a pas de moyens pour le faire »

A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».

Le

Paris : session of questions to the government at the French National Assembly
6min

Politique

Budget 2026 : quels scénarios dans un calendrier de plus en plus contraint ?

Avec encore plus de 1 500 amendements restant à examiner en une semaine à l’Assemblée sur la partie recettes du projet de loi de finances, le calendrier budgétaire est de plus en plus contraint. Dans une assemblée divisée et avec le renoncement du gouvernement de recourir au 49.3, la possibilité d’une adoption des deux lois de finances avant le 31 décembre 2025 relève presque de la politique-fiction.

Le