41 000 amendements sur les retraites : « Ces basses querelles n’ont pas d’intérêt dans notre hémicycle » estime Laurent Pietraszewski

41 000 amendements sur les retraites : « Ces basses querelles n’ont pas d’intérêt dans notre hémicycle » estime Laurent Pietraszewski

Le texte des retraites est examiné en séance publique à l’Assemblée depuis lundi 17 février. Mais 41 000 amendements ont déjà été déposés par les députés, principalement Insoumis, qui affirment leur stratégie d’obstruction parlementaire.
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Par Océane Blanchard

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« Ma volonté et celle du gouvernement, c'est de faire progresser ce texte. Et pour ce faire on a besoin de l'ensemble des députés » affirme Laurent Pietraszewski, secrétaire d’Etat chargé des retraites. L’obstruction parlementaire, commencée en commission spéciale, se poursuit dans l’hémicycle, avec déjà plus de 36 000 amendements déposés par la France Insoumise et le groupe communiste.

« Je crois à la controverse, je crois au débat d'idées. Mais le débat d'idées ce n'est pas ‘amendement n°1 suppression du premier mot, du deuxième mot, du troisième mot’ » déclare Laurent Pietraszewski. En opposition à la stratégie des parlementaires de gauche, le secrétaire d’Etat salue par ailleurs la volonté de certains députés de participer au débat : « Je l'ai vu en commission spéciale. Si on prend par exemple l'opposition des Républicains, qui n'a vraiment pas le même projet politique que nous, ils sont venus pour débattre de leur projet » déclare-t-il.

« Ce n'est pas le cas de toutes les oppositions, ce n'est pas le cas de la France Insoumise, et visiblement des communistes », qui ont déposé la large majorité des amendements. Les communistes lancent par ailleurs une pétition pour l’organisation d’un référendum. « Il faut dépasser ces querelles et se mettre à la hauteur de l'enjeu » réagit Laurent Pietraszewski.

« Les députés LFI agitent très souvent leur petit livret d'une quinzaine de pages sur leur contre-projet. Mais qu'ils nous expliquent, qu'ils viennent débattre » déclare-t-il. « J'ai toujours espoir que ces députés sur le fond, ils aient envie de débattre. Ces artifices, ces basses querelles n'ont pas d'intérêt dans notre hémicycle » conclut le secrétaire d’Etat.

 

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