45 députés de tout bord disent « non au déremboursement de l’homéopathie »

45 députés de tout bord disent « non au déremboursement de l’homéopathie »

Quarante-cinq députés de tout bord, y compris de la majorité, disent "non au déremboursement de l'homéopathie" dans une tribune...
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Quarante-cinq députés de tout bord, y compris de la majorité, disent "non au déremboursement de l'homéopathie" dans une tribune publiée par Le Journal du Dimanche, après la décision du gouvernement d'un déremboursement total.

"L’homéopathie répond à un réel besoin médical. Elle contribue indéniablement à diminuer la consommation médicamenteuse et ainsi à combattre l’antibiorésistance, reconnue comme un problème majeur en termes de santé humaine et animale au niveau international", affirment ces parlementaires LR, UDI et indépendants, PS, Libertés et territoires, LREM ainsi que MoDem.

"Il est difficile d’accepter l’idée selon laquelle cette pratique, qui a longtemps été reconnue par les autorités et la communauté médicale, exercée pendant plus de deux cents ans par des médecins formés, et inscrite à la pharmacopée française en 1965, puisse soudainement être reléguée au rang de +fake médecine+", soulignent ces élus, dont cinq "marcheurs", parmi lesquels Jean-François Cesarini et Blandine Brocard qui s'était élevée contre l'extension des vaccins obligatoires au début du quinquennat.

Ces députés jugent que "face aux prises de positions virulentes qui ont émergé ces dernières semaines dans le débat public, alors que des millions de Français affirment constater des bienfaits, il est intéressant de se demander pourquoi l’homéopathie dérange".

"Le déremboursement total de l’homéopathie entraînera inévitablement un fort pourcentage de report vers la médecine traditionnelle, plus coûteuse et présentant également davantage de risques d’effets indésirables et secondaires", jugent-ils, demandant donc "au gouvernement de maintenir le niveau de remboursement à 30% de cette méthode thérapeutique".

L'homéopathie ne sera plus remboursée par la sécurité sociale d'ici à un an et demi, a tranché début juillet le gouvernement, se rangeant ainsi à l'avis de la Haute autorité de santé (HAS) qui avait conclu à l'absence d'efficacité avérée de ces produits pharmaceutiques.

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