49.3 sur les retraites : « Je crois qu’il n’y aura pas d’autres alternatives pour le gouvernement » estime Virginie Duby-Muller
Le texte de la réforme des retraites continue d’être bloqué par des milliers d’amendements des députés de l’opposition à l’Assemblée Nationale, où il est examiné. Une obstruction parlementaire qui pourrait bien mener au 49.3, selon certains élus.

49.3 sur les retraites : « Je crois qu’il n’y aura pas d’autres alternatives pour le gouvernement » estime Virginie Duby-Muller

Le texte de la réforme des retraites continue d’être bloqué par des milliers d’amendements des députés de l’opposition à l’Assemblée Nationale, où il est examiné. Une obstruction parlementaire qui pourrait bien mener au 49.3, selon certains élus.
Public Sénat

Par Océane Blanchard

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« On voit bien que Les débats trainent, notamment à cause des députés insoumis et communistes qui paralysent le débat avec des amendements virgule » dénonce la vice-présidente des Républicains, Virginie Duby-Muller. Sur un éventuel recours au 49.3, qui consiste pour le gouvernement à passer le texte en force, elle envisage cette possibilité. « Je crois qu’il n’y aura pas d’autres alternatives pour le gouvernement »

« Les députés FI ont fait des amendements uniquement pour faire blocage au gouvernement, ce qui évite de parler du fond, et ce qui va entraîner le gouvernement probablement à dégainer le 49.3 pour sortir de cette paralysie » analyse-t-elle. Au rythme auquel l’examen se poursuit, plus de 150 jours seraient encore nécessaires pour achever le texte. Un calendrier qui n’est absolument pas prévu par le gouvernement.

Pour l’élue Républicaine, cette situation était une volonté assumée de l’opposition insoumise et communiste. « Quelque part je pense que c'est ce qu'attendaient ces partis d'extrême gauche » déclare Virginie Duby-Muller. « Il reviendra au Sénat d'avoir un débat peut-être plus apaisé sur ce sujet ».

La réforme des retraites était « mal engagée dès le début » rappelle la députée LR, qui pointe notamment le rapport Delevoye « mis de côté par le président », le principe d’universalité biaisé », et une conférence de financement qui intervient à la fin ». De son côté, d’abord fortement opposé au 49.3, le discours du gouvernement a évolué ces dernières semaines. « S’ils continuent à faire de l’obstruction, on répliquera avec le 49.3 » a déclaré Jean-Michel Blanquer sur BFM le 23 février.

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