Grève à la SNCF autour des primes JO : « La façon de faire des syndicats n’est pas responsable », regrette le ministre des Transports

Au lendemain d’une journée de grève à la SNCF en Ile-de-France concernant sur les primes allouées aux agents qui seront mobilisés pendant les Jeux olympiques et paralympiques, Patrice Vergriete, le ministre des Transports a réaffirmé son opposition à ce qu’il nomme une « grève préventive ».
Rédaction Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La SNCF a enregistré mardi un mouvement de grève destiné à peser sur les négociations des syndicats avec la direction sur le sujet des primes des cheminots pendant la compétition.

La CGT-Cheminots a dénoncé dans un communiqué la lenteur de la direction pour finaliser son offre, alors que « les entreprises impactées directement ou indirectement par les JO ont déjà pris des mesures, soit unilatérales, soit négociées, depuis plusieurs semaines ».

« Le motif est légitime. Les agents SNCF vont être mis à contribution pendant les JO. C’est légitime d’imaginer une contrepartie mais la façon de faire des syndicats n’est pas responsable. Ce qu’on a connu hier en Ile -de-France, c’est une guerre préventive », a dénoncé le ministre des Transports, Patrice Vergriete à la sortie des questions d’actualité au gouvernement du Sénat. « Quand on est dans une entreprise de Transports, on doit faire grève quand toutes les discussions sont terminées […] Mais là on a connu une grève préventive avant même de discuter et ça, ce n’est pas respectueux pour le dialogue social », a-t-il ajouté.

Le ministre rappelle que le gouvernement « n’est pas en train d’acheter la paix sociale ». « Ce n’est pas l’argent de l’Etat qui va financer ces primes. La SNCF aujourd’hui n’est plus du tout alimentée par le contribuable donc elle devra les financer comme elle devra financer son accord sur les fins de carrières des métiers pénibles ».

 

 

 

Partager cet article

Dans la même thématique

6min

Politique

Municipales 2026 : l’absence de budget au 31 décembre peut-elle impacter l’organisation des élections ?

Si le budget de la sécurité de sociale a été adopté par l’Assemblée nationale mardi, rien ne promet un même sort au projet de loi de finances, pour lequel les voies de compromis sont encore plus minces. En cas de non-accord sur le texte, le gouvernement serait contraint de recourir à une loi spéciale. Une piste qui éveille des inquiétudes quant à l’organisation des municipales, dont l’enveloppe est estimée à 200 millions d’euros.

Le

Paris: Gerard Larcher concertation E. Macron
3min

Politique

Budget : à la recherche d’un compromis, Emmanuel Macron reçoit Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet

A une semaine de la réunion de la commission mixte paritaire sur le budget, Emmanuel Macron a reçu jeudi les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, en présence de Sébastien Lecornu. Le sort du projet de loi de finances repose en partie sur les chances de voir les députés et sénateurs trouver un compromis, sous peine de retravailler sur le budget en début d’année 2026.

Le