En déplacement au Salon de l’élevage à Cournon d’Auvergne (Puy-de-Dôme), Michel Barnier a annoncé une aide de 75 millions d’euros pour les éleveurs de brebis victimes de la fièvre catarrhale ovine et des prêts garantis par l’Etat pour les exploitations en difficulté. Des mesures bienvenues pour les agriculteurs qui ne calment pas pour autant leur colère.
5 décembre: Retailleau (LR) veut un “service minimum garanti”
Par Public Sénat
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Le groupe Les Républicains va déposer au Sénat une proposition de loi créant "le droit aux transports publics garanti", d'ici au 5 décembre, date de la journée de grève interprofessionnelle contre la réforme des retraites, annonce Bruno Retailleau dans un entretien au Journal du Dimanche.
"Nous devons instaurer un service minimum garanti", assure le président du groupe LR, qui suggère qu'"en cas de grève, l'entreprise (puisse) se tourner d’abord vers les non-grévistes". Et "en cas de mouvement massif", "comme c'est déjà le cas pour les personnels hospitaliers ou les pompiers par exemple", l'élu recommande "la réquisition de personnels grévistes".
"Le principe de continuité des services publics a une valeur constitutionnelle et il n’est clairement pas respecté aujourd’hui dans les transports", estime Bruno Retailleau, qui souhaite "instaurer une obligation" pour ces entreprises "de garantir un tiers du trafic quotidien aux heures de pointes, c'est-à-dire le matin et le soir".
"Il y a une nouvelle donne que nous devons prendre en compte, (celle) des transports publics (qui) n’ont plus le même poids qu’hier. Ce sont désormais des millions de Français qui les utilisent au quotidien", justifie l'élu. "Et il y a un enjeu écologique, aussi", ajoute le sénateur.
Interrogé sur la loi instaurée en 2007 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, qui oblige le personnel gréviste à informer sa direction 48 heures à l'avance, Bruno Retailleau juge que "c'est un progrès, mais cela n'a rien d’un service minimum garanti".