500 signatures : Olivier Besancenot est «extrêmement inquiet» pour Philippe Poutou
Le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste considère que Philippe Poutou est « le seul candidat qui risque d’avoir des difficultés » pour réunir ses parrainages. Il demande aux « partis institutionnels de lâcher la pression sur les maires ».

500 signatures : Olivier Besancenot est «extrêmement inquiet» pour Philippe Poutou

Le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste considère que Philippe Poutou est « le seul candidat qui risque d’avoir des difficultés » pour réunir ses parrainages. Il demande aux « partis institutionnels de lâcher la pression sur les maires ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le 7 mars, le Conseil constitutionnel n’avait validé que 197 parrainages en faveur de Philippe Poutou, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA). Son porte-parole, Olivier Besancenot, invité de Public Sénat et Sud Radio, « ne cache pas son inquiétude ». « Ça va se jouer dans un mouchoir de poche. »

« Aujourd'hui, si on est un peu honnête, le seul candidat qui risque d'avoir des difficultés, c'est Philippe Poutou, parce qu'aujourd'hui on est dans une situation où on a 197 signatures qui ont été validées, il nous reste à peu près huit jours pour les obtenir. »

Olivier Besancenot, favorable à un « parrainage populaire », met en cause le nouveau système mis en place pour cette présidentielle, dans lequel les noms des élus sont rendus publics. « Le système politique se resserre un peu plus », déplore-t-il. « Cela met un peu plus encore la pression sur les maires. »

L’ancien candidat à la présidentielle met d’ailleurs en doute la publication au « fil de l’eau » du Conseil constitutionnel. « Il filtre de temps en temps. Nous, on est passé de 1 à 197 [signatures] en quelques jours, sans que l'on comprenne pourquoi. »

« Pression sur les maires »

Dans « Territoires d’Infos », Olivier Besancenot lance un appel solennel aux maires : « vous avez le pouvoir de permettre à des courants comme les nôtres de pouvoir s'exprimer. » Avant d’interpeller les « partis institutionnels » :

« Je leur demande de lâcher la pression sur les maires qu'on a rencontrés, qui nous ont fait des promesses et dont on sent qu'il y un certain type de pression qui s'exerce sur eux. »

Saluant le parrainage de l’euro député EELV José Bové pour Philippe Poutou, Olivier Besancenot « espère que ce type d'initiative pourra être entendu par d'autres ».

Le revenu universel, une « fausse bonne idée »

L’employé de la Poste le plus célèbre de France a également raillé le revenu universel proposé par Benoît Hamon, une « fausse bonne idée ». Selon lui, c’est :

« Un cadeau empoisonné pour avaliser l’idée que l’on va s’habituer à six millions de chômeurs »

Le revenu universel est une « fausse bonne idée », pour Olivier Besancenot
01:03

En revanche, le porte-parole du NPA s’est dit favorable à une « allocation d’autonomie et d’études pour les jeunes » ou encore à la création d’une « nouvelle branche de la Sécurité sociale pour des salariés qui perdent leur travail ».

L'interview en intégralité :

Olivier Besancenot - Territoires d'infos (09/03/2017)
00:06

Partager cet article

Dans la même thématique

500 signatures : Olivier Besancenot est «extrêmement inquiet» pour Philippe Poutou
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

500 signatures : Olivier Besancenot est «extrêmement inquiet» pour Philippe Poutou
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le