Michel Barnier rappelle son attachement « au respect de l’état de droit »

Après deux jours de polémique, Michel Barnier a rappelé mardi devant l’Assemblée nationale la nécessité du « respect de l’État de droit ». Une forme de recadrage de son ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui avait déclaré ce week-end que ce principe n’était « pas intangible, ni sacré ».
Rédaction Public Sénat

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Michel Barnier avait gardé le silence pendant deux jours. Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre a répondu aux propos polémiques de son ministre de l’Intérieur tenus dans le JDD. Bruno Retailleau avait estimé que « l’état de droit » n’était ni « intangible » ni « sacré ».

Lors de son discours de politique générale, la réponse du ministre a pris la forme d’un recadrage couvert par les applaudissements de la gauche de l’hémicycle. « La fermeté de la politique pénale, que les Français demandent, est indissociable du respect de l’État de droit et des principes d’indépendance et d’impartialité de la justice, auxquels je suis personnellement profondément et définitivement attaché », a précisé Michel Barnier lors de sa déclaration de politique générale.

 

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