80 km/h: le gouvernement va réfléchir à une application moins « brutale »

80 km/h: le gouvernement va réfléchir à une application moins « brutale »

La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a indiqué dimanche que la question des 80 km/h sera "sans doute" abordée lundi,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a indiqué dimanche que la question des 80 km/h sera "sans doute" abordée lundi, lors d'un séminaire gouvernemental, "sur la manière dont on peut faire en sorte qu'il n'y ait pas une application brutale, uniforme".

Interrogée sur le silence du président de la République sur la question des 80 km/h lors de sa conférence de presse de mercredi, Mme Ndiaye a considéré sur BFMTV que "ce sera sans doute un des sujets qui sera abordé sur la manière dont on peut faire en sorte qu'il n'y ait pas une application brutale, uniforme sur l'ensemble du territoire".

Elle a également appelé à ce "qu'on puisse regarder au cas par cas, comment est-ce que les choses peuvent être adaptées, avec toujours le souci de faire en sorte qu'il y ait moins de tués".

Depuis juillet 2018, la vitesse maximale a été abaissée de 90 à 80 km/ sur 400.000 kilomètres de routes secondaires, une mesure toujours largement controversée.

Selon la Sécurité routière, elle a toutefois permis d'"atténuer" la hausse de la mortalité sur la route.

Mme Ndiaye a rappelé que le président de la République et le Premier ministre avaient "indiqué qu'il fallait voir comment est-ce qu'on pouvait, en discutant avec les élus, faire en sorte qu'il y ait une application qui soit peut-être plus souple ou, en tout cas, qui soit plus adaptée aux réalités du terrain".

Le gouvernement doit se réunir lundi autour du Premier ministre à partir de 9H00 pour un séminaire de travail d'une journée entière. "L'occasion de discuter des mesures, de la méthode, du calendrier, donc de toute la mise en œuvre opérationnelle des annonces du président", a-t-on résumé à Matignon.

Dans la même thématique

Paris: Passation pouvoir R. Ferrand et Y. Braun Pivet
9min

Politique

Conseil constitutionnel : à peine validée, la nomination de Richard Ferrand déjà mise en cause par la gauche… et les LR

Pour les parlementaires de gauche, mais aussi LR, Richard Ferrand doit son salut à l’abstention du RN. Certains parlent même de « deal » entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Alors qu’il manquait une voix pour rejeter sa nomination, l’absence du sénateur écologiste Guy Benarroche a aussi pu jouer. Mais deux sénateurs macronistes manquaient également à l’appel.

Le

80 km/h: le gouvernement va réfléchir à une application moins « brutale »
2min

Politique

« Deal » entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron autour de la nomination de Richard Ferrand : des propos « complotistes », dénonce Joshua Hochart (RN)

Joshua Hochart a défendu la position de son parti, qui a permis la confirmation de la nomination de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel par son abstention. Un “non-choix du moins pire” qui n’est en rien lié à la décision qui sera rendue prochainement par les Sages sur l’inéligibilité de Marine Le Pen, d’après le sénateur RN.

Le

80 km/h: le gouvernement va réfléchir à une application moins « brutale »
4min

Politique

Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel : Ian Brossat dénonce un « deal caché » avec le RN

Le sénateur communiste Ian Brossat a estimé ce mercredi après-midi que la candidature de Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel avait été validée grâce à l’abstention du Rassemblement national. Il a interrogé le gouvernement sur l’hypothèse d’un retour de faveur de la part de Richard Ferrand, alors que l’avenir politique de Marine Le Pen pourrait dépendre d’une décision très attendue des Sages de la rue Montpensier sur les exécutions provisoires de peine.

Le