La candidate d'extrême droite à l'élection présidentielle française Marine Le Pen a plaidé dimanche pour un resserrement des liens entre la France et le Liban où elle effectue une visite.
"Je viens pour la première fois au Liban(...) Nous avons des liens qui méritent d'être resserrés beaucoup", a déclaré la présidente du Front national.
La candidate d'extrême droite, donnée en tête du premier tour (23 avril) par les enquêtes d'opinion mais battue au second, veut "redonner à ces liens historiques, presque familiaux, la solidité qu'ils n'auraient jamais dû perdre."
Mme Le Pen doit rencontrer le président Michel Aoun, le Premier ministre Saad Hariri ainsi que le ministre des Affaires étrangères Gebrane Bassil.
"On va parler francophonie, mais pas seulement, coopération économique, lutte contre le fondamentalisme islamiste", a-t-elle indiqué.
La candidate d'extrême droite à l'élection présidentielle française Marine Le Pen lors d'une visite à Byblos au Liban, le 19 février 2017
AFP
Le Liban est le seul pays du Moyen-Orient à être traditionnellement dirigé par un président chrétien, mais les pouvoirs du chef de l’État libanais ont été rognés à la fin de la guerre civile (1975-1990).
Le président Aoun est soutenu par le mouvement musulman chiite Hezbollah alors que la communauté chrétienne du Liban a perdu de son pouvoir et est devenue minoritaire au fil des décennies.
Mme Le Pen a estimé que le Liban pourrait servir de potentielle "puissance d'équilibre" régionale.
Interrogée pour savoir si elle allait plaider en faveur d'un dialogue avec le président syrien Bachar al-Assad, elle a répondu: "Non seulement nous allons évoquer la crise syrienne mais aussi la gigantesque problématique humanitaire des migrants."
Le Liban, qui compte quatre millions d'habitants, accueille environ un million de réfugiés syriens et doit faire face aux lourdes conséquences de la guerre qui ravage ce pays voisin depuis le soulèvement de mars 2011 contre le régime Assad.
La candidate d'extrême droite à l'élection présidentielle française Marine Le Pen lors d'une visite à Byblos au Liban, le 19 février 2017
AFP
"Il semble que la communauté internationale ne fasse pas les efforts nécessaires pour précisément permettre de maintenir ces gens dans des campements humanitaires (...) de manière décente" a jugé Mme Le Pen dont le parti s'oppose à la venue de ces réfugiés en France.
C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.
Droits de douane, immigration, Rassemblement National, huit mois après s'être fait censuré par l'Assemblée nationale, l'ancien Premier ministre Michel Barnier revient sur la chute de son gouvernement et répond aux questions d'actualité de Caroline de Camaret dans Ici l'Europe.
D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.
L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.