La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) a exploré mardi "les pistes de gratuité" des transports publics lors d'un déplacement à Dunkerque (Nord), qui a récemment mis en place le bus gratuit pour tous.
"Je cherche à comprendre et à savoir si le chemin de la gratuité est empruntable pour la ville de Paris", a déclaré Mme Hidalgo. "Mon intuition c'est qu'il y a des pistes de gratuité à étudier à Paris."
"Je souhaite que le débat public soit éclairé, qu'on sorte d'un débat idéologique entre ceux qui seraient pour et ceux qui seraient contre", a ajouté la maire de Paris, alors que la question suscite l'opposition de la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (LR).
L'un des bus 100% gratuits en service à Dunkerque. Photo prise le 30 octobre 2018.
AFP
Le 1er septembre, l'agglomération de Dunkerque, qui compte environ 200.000 habitants, a mis en place le bus 100% gratuit sur l'ensemble du réseau de la communauté urbaine.
Lors de son déplacement, Anne Hidalgo s'est notamment déplacée dans un bus rose habillé aux couleurs des quatre clubs élites du Dunkerquois, aux côtés du maire de Dunkerque, Patrice Vergriete.
15 jours après le vote des députés sur la suspension jusqu’au 1er janvier 2028 de la réforme des retraites de 2023, c’est au tour du Sénat d’examiner cet article du projet de loi de la Sécurité sociale, ce mardi à partir de 17h. La majorité sénatoriale de droite par la voix de Gérard Larcher a promis que la chambre haute rétablirait la réforme.
Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.
L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.
Le président de la République affirme avoir « bon espoir » que « les forces parlementaires dont c'est la responsabilité » trouvent un compromis « dans les prochaines semaines » sur le projet de budget malgré son rejet en première lecture à l'Assemblée.