La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) a exploré mardi "les pistes de gratuité" des transports publics lors d'un déplacement à Dunkerque (Nord), qui a récemment mis en place le bus gratuit pour tous.
"Je cherche à comprendre et à savoir si le chemin de la gratuité est empruntable pour la ville de Paris", a déclaré Mme Hidalgo. "Mon intuition c'est qu'il y a des pistes de gratuité à étudier à Paris."
"Je souhaite que le débat public soit éclairé, qu'on sorte d'un débat idéologique entre ceux qui seraient pour et ceux qui seraient contre", a ajouté la maire de Paris, alors que la question suscite l'opposition de la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (LR).
L'un des bus 100% gratuits en service à Dunkerque. Photo prise le 30 octobre 2018.
AFP
Le 1er septembre, l'agglomération de Dunkerque, qui compte environ 200.000 habitants, a mis en place le bus 100% gratuit sur l'ensemble du réseau de la communauté urbaine.
Lors de son déplacement, Anne Hidalgo s'est notamment déplacée dans un bus rose habillé aux couleurs des quatre clubs élites du Dunkerquois, aux côtés du maire de Dunkerque, Patrice Vergriete.
L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, en deuxième lecture, une proposition de loi visant à réhabiliter les personnes condamnées pour homosexualité en France entre 1942 et 1982. Porté par le sénateur socialiste Hussein Bourgi, le texte entend réparer symboliquement des décennies de politiques discriminatoires. Mais la question de l’indemnisation continue de diviser députés et sénateurs et devra être tranchée en commission mixte paritaire.
D’après des informations des Echos, Sébastien Lecornu plancherait sur la piste d’une « ordonnance négociée », pour faire passer le budget avant Noël, en cas d’une commission mixte paritaire conclusive en fin de semaine. Mais cette hypothèse n’enchante pas les constitutionnalistes, qui y voient le risque de mettre à mal le rôle de l’Assemblée nationale.
A la veille de la commission mixte paritaire (CMP) sur le budget, le groupe communiste de la chambre haute indique que le sénateur, Pascal Savoldelli n’y siégera pas en tant que membre suppléant. Le groupe dénonce notamment « un problème démocratique majeur » dans la composition de la CMP.
Alors qu’Emmanuel Macron a promis la semaine dernière d’interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de « 15 ou 16 ans », le Sénat vient d’adopter à l’unanimité une proposition de loi portant la majorité numérique à 13 ans. Les mineurs de 13 ans à 16 ans devront recueillir l’autorisation parentale pour leur inscription sur un réseau social.