A l’occasion du Black Friday, le gouvernement prône le « made in France »
La secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès Pannier-Runacher a appelé vendredi les Français à "voter" pour le "made in France" et à privilégier les...

A l’occasion du Black Friday, le gouvernement prône le « made in France »

La secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès Pannier-Runacher a appelé vendredi les Français à "voter" pour le "made in France" et à privilégier les...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La secrétaire d'Etat à l'Economie Agnès Pannier-Runacher a appelé vendredi les Français à "voter" pour le "made in France" et à privilégier les commerces de proximité à l'occasion du Black Friday.

"Je crois que les Français sont assez matures pour faire leur choix, mais il est vrai que leur acte de consommation est susceptible de faire bouger les lignes", a-t-elle affirmé sur France 2, soulignant que ce choix a "autant de force que parfois le vote dans les urnes".

"Il est très important que les Français se saisissent de ce pouvoir-là", a-t-elle ajouté. "C'est nous qui allons changer le monde dans la manière dont on va consommer".

Agnès Pannier-Runacher le 12 novembre 2019 à l'Assemblée nationale
Agnès Pannier-Runacher le 12 novembre 2019 à l'Assemblée nationale
AFP/Archives

"Consommer à la française, consommer du made in France, consommer chez les commerçants de proximité, c'est rendre service à l'économie et c'est se faire plaisir. Ne boudons pas notre plaisir", a-t-elle déclaré.

Selon la secrétaire d'Etat, il s'agit désormais de donner aux Français "des outils" pour les "inciter à aller vers plus d'achat de proximité, chez leurs commerçants, et d'aller aussi vers l'achat français, du made in France et du fabriqué en France".

"C'est possible", a insisté Mme Pannier-Runacher. "Il faut accompagner les Français dans cette direction et leur rendre ça désirable", a-t-elle assuré, évoquant l'"exposition" consacrée aux produits fabriqués en France qui aura lieu les 18 et 19 janvier à l'Elysée.

Le
Chiffres sur le "Black Friday" en France, opération de promotion importée des Etats-Unis
AFP

"L'objectif c'est de montrer de manière ludique que l'on peut s'équiper complètement français, que l'on peut s'habiller, acheter une voiture et de la technologie françaises", a-t-elle détaillé.

Chaque département de métropole et d’outre-mer sera représenté par un produit, soit 101 produits au total, au cours de ce week-end où l'Elysée sera ouvert aux visiteurs, avait fait savoir jeudi la présidence, en appelant les entreprises intéressées à candidater.

Dans la même thématique

A l’occasion du Black Friday, le gouvernement prône le « made in France »
4min

Politique

Dès 2026, Stéphane Séjourné veut « introduire des clauses d’achats européens » dans les marchés publics européens

Au moment où, de nouveau, Donald Trump menace d’augmenter les droits de douane de 50% pour les pays de l’Union européenne, Stéphane Séjourné revient sur la stratégie à adopter : renforcement du marché intérieur, Buy European Act, réciprocité, et nouvelles ressources propres… Pour lui, l’Europe doit être le premier marché des Européens.  Il détaille son ambition dans l’émission Ici L’Europe, présentée par Caroline de Camaret.

Le

BRUNO RETAILLEAU LE HAVRE
10min

Politique

Retailleau, Philippe, Attal : en 2027, y aura-t-il « que des cadavres à la fin » ?

Entre Bruno Retailleau, nouvel homme fort de la droite, Edouard Philippe, déjà candidat pour 2027, Gabriel Attal, qui rêve de l’être, Gérald Darmanin et les autres, la division menace le socle commun pour la présidentielle. La machine à perdre est-elle en marche ? A moins que certains rapprochements s’opèrent, à l’approche du scrutin…

Le

Taxi Blockades in Marseille
6min

Politique

Colère des taxis : la réforme du transport sanitaire, une piste d’économies inflammable

Vent debout contre le projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie, les représentants des chauffeurs de taxi sont attendus, samedi, au ministère des Transports pour une réunion avec François Bayrou. Mais l’exécutif a d’ores et déjà indiqué qu’il ne fera pas « machine arrière », soutenant son objectif de baisse des dépenses présenté lors de l’examen budget de la Sécurité sociale. Au Sénat, les élus mettent en balance les impératifs de santé et d'économie.

Le