A la place du « peuple », Lassalle n’irait pas « massivement » voter à la présidentielle
Jean Lassalle, candidat à l'Elysée, a jugé vendredi la campagne présidentielle "profondément détestable" et "indigne" de l...

A la place du « peuple », Lassalle n’irait pas « massivement » voter à la présidentielle

Jean Lassalle, candidat à l'Elysée, a jugé vendredi la campagne présidentielle "profondément détestable" et "indigne" de l...
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Jean Lassalle, candidat à l'Elysée, a jugé vendredi la campagne présidentielle "profondément détestable" et "indigne" de l'histoire française, affirmant qu'à la place du "peuple", il ne se rendrait pas "massivement" voter.

"Nous sommes à quelques jours du premier tour de l'élection présidentielle et je me demande comment notre pays à pu descendre aussi bas. Nous allons convoquer le peuple français, qui s'est déclaré lui-même souverain et reconnu comme tel au-delà des océans pour son caractère universaliste, à un rendez-vous indigne de son histoire, de ce qu'il représente, de sa langue et de l'avenir qu'il doit constituer pour l'humanité", a déclaré à l'antenne de Radio classique le député centriste des Pyrénées-Atlantiques.

Jugeant la campagne présidentielle "totalement dégradante et profondément détestable", M. Lassalle a regretté que les électeurs aient seulement le choix entre "un homme dont on ne sait pas s'il ira à l'Elysée ou en prison, et Macron, qui est une bulle économique irréfutable qui va faire pschitt" et réunit "les meilleurs crocodiles de ces 20 dernières années".

"A la place du peuple, je ne me rendrai pas massivement à cette élection", a-t-il déclaré, mettant toutefois en garde contre l'arrivée possible de la candidate du FN Marine Le Pen "aux portes du Palais-Bourbon", où pourraient s'opposer "deux France".

"Je ne vois pas qui, à part Jean Lassalle, de Macron ou de Fillon l'emporterait", a aussi ajouté celui qui est, depuis 37 ans, maire de Lourdios-Ichère (Pyrénées-Atlantiques), son petit village natal dans la vallée d'Aspe.

Cet ancien Modem a par avance exclu tout rapprochement après le premier tour avec le dirigeant centriste François Bayrou -rallié à Emmanuel Macron-, avec lequel il n'a "plus rien à voir".

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