A Lourdes, Bernard Cazeneuve dit aux catholiques sa « solidarité »
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve rencontre des membres des forces de l’ordre le 13 août 2016 lors de sa visite à Lourdes AFP Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a exprimé samedi à Lourdes (Hautes-Pyrénées) sa « solidarité » avec les catholiques, en inspectant le dispositif de sécurité exceptionnel mis en place pour le pèlerinage de […]
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve rencontre des membres des forces de l'ordre le 13 août 2016 lors de sa visite à Lourdes
AFP
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a exprimé samedi à Lourdes (Hautes-Pyrénées) sa "solidarité" avec les catholiques, en inspectant le dispositif de sécurité exceptionnel mis en place pour le pèlerinage de l'Assomption face à la menace terroriste.
"Au moment où" les catholiques de France "s'apprêtent à vivre une fête qui parle pour eux (...), je voudrais (leur) dire notre solidarité, la volonté qui est la mienne comme ministre des Cultes d'assurer la sécurité des lieux de culte et des grandes manifestations", a dit le ministre au côté de l'évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Brouwet.
"Je voudrais dire également à tous les responsables de l'Eglise de France ma gratitude et ma très grande reconnaissance pour le discours extrêmement responsable" après l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, où un prêtre a été égorgé le 26 juillet, a-t-il ajouté.
Dans le sanctuaire, M. Cazeneuve a rencontré policiers, gendarmes, militaires et agents de sécurité, traversant l'esplanade alors que se déroulait une messe en plein air.
Soulignant que "la menace terroriste (était) à un niveau très élevé", le ministre a appelé à "une coopération confiante" et au rejet des "conflits, antagonismes, polémiques inutiles".
M. Cazeneuve a évoqué le "réhaussement très important des moyens mobilisés" pour les évènements estivaux, précisant que "297" personnes supplémentaires avaient été mobilisées à Lourdes.
Au total, 508 membres des forces de sécurité sont déployés pour ce pèlerinage, a précisé le ministre dans une interview au journal Sud Ouest de samedi. La menace terroriste "reste extrêmement élevée", y a déclaré M. Cazeneuve.
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve (c) entouré de l'évêque de Tarbes et de Lourdes Nicolas Brouwet (g), et de la maire de Lourdes Josette Bourdou (d), lors de sa visite à Lourdes, le 13 août 2016
AFP
Depuis jeudi, des milliers de pèlerins affluent à Lourdes pour les célébrations de l'Assomption de la Vierge Marie. Le 15 août, pic de ces célébrations, 25.000 personnes sont attendues pour une messe internationale sur la prairie du sanctuaire.
Renforts policiers, de forces mobiles et militaires, contrôle des entrées, piétonnisation des rues adjacentes le midi et le soir, interdiction de survol par des drones font partie des mesures annoncées par les autorités locales.
Les déplacements de ministres de l'Intérieur au sein des sanctuaires de Lourdes sont rares. Michèle Alliot-Marie s'y était ainsi rendue en 2008 pour la visite du pape Benoit XVI, et Dominique de Villepin pour celle de Jean-Paul II en 2004.
Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, était venu dans la ville constater les dégâts des inondations en 2013, mais les sanctuaires étaient alors fermés au public.
M. Cazeneuve rappelle dans l'interview de Sud Ouest qu'"au total près de 30.000 effectifs supplémentaires" sont "engagés sur l'ensemble du territoire national pour assurer le bon déroulement des événements de l'été".
Le sanctuaire est l'un des premiers lieux de pèlerinage catholique dans le monde, dont la fréquentation a baissé mais qui accueille toujours plusieurs millions de personnes par an.
Le ministre devait se rendre dans le Var dimanche, pour "inspecter les dispositifs mis en place dans le cadre des feux d'artifice".
L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité, en deuxième lecture, une proposition de loi visant à réhabiliter les personnes condamnées pour homosexualité en France entre 1942 et 1982. Porté par le sénateur socialiste Hussein Bourgi, le texte entend réparer symboliquement des décennies de politiques discriminatoires. Mais la question de l’indemnisation continue de diviser députés et sénateurs et devra être tranchée en commission mixte paritaire.
D’après des informations des Echos, Sébastien Lecornu plancherait sur la piste d’une « ordonnance négociée », pour faire passer le budget avant Noël, en cas d’une commission mixte paritaire conclusive en fin de semaine. Mais cette hypothèse n’enchante pas les constitutionnalistes, qui y voient le risque de mettre à mal le rôle de l’Assemblée nationale.
A la veille de la commission mixte paritaire (CMP) sur le budget, le groupe communiste de la chambre haute indique que le sénateur, Pascal Savoldelli n’y siégera pas en tant que membre suppléant. Le groupe dénonce notamment « un problème démocratique majeur » dans la composition de la CMP.
Alors qu’Emmanuel Macron a promis la semaine dernière d’interdire les réseaux sociaux aux mineurs de moins de « 15 ou 16 ans », le Sénat vient d’adopter à l’unanimité une proposition de loi portant la majorité numérique à 13 ans. Les mineurs de 13 ans à 16 ans devront recueillir l’autorisation parentale pour leur inscription sur un réseau social.