A Marseille, contre « l’eau tiède », Wauquiez vante une politique « sabre au clair »
Laurent Wauquiez a vanté lundi à Marseille la politique qu'il mènerait "sabre au clair", en déroulant un discours sur l'identité,...

A Marseille, contre « l’eau tiède », Wauquiez vante une politique « sabre au clair »

Laurent Wauquiez a vanté lundi à Marseille la politique qu'il mènerait "sabre au clair", en déroulant un discours sur l'identité,...
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Laurent Wauquiez a vanté lundi à Marseille la politique qu'il mènerait "sabre au clair", en déroulant un discours sur l'identité, l'autorité et la dénonciation de "l'assistanat" et en fustigeant les ralliements à la majorité présidentielle.

"Je suis de droite, je suis fier d'être de droite et je n'ai pas l'intention de m'en excuser", a déclaré le favori dans la course à la présidence de LR devant plusieurs centaines de militants de l'influente fédération des Bouches-du-Rhône.

Avant son discours, les poids-lourd locaux des Républicains, la présidente du département Martine Vassal, le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin et le président de la région PACA Renaud Muselier avaient adoubé Laurent Wauquiez, souhaitant sa victoire dès le premier tour du scrutin interne au parti, le 10 décembre.

"Le temps n'est plus aux petits égos, le temps n'est plus aux chapelles, le temps est à rebâtir" a ajouté M. Wauquiez, qui s'est vu reprocher lundi par le député Franck Riester, cofondateur d'agir, un nouveau parti de droite initié par des pro-macrons, une "alliance d'idées" avec le Front national.

Réaffirmant son opposition à toute "alliance avec des élus issus du FN", le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes a cependant revendiqué de "parler à ces gens que nous avons déçus et qui sont allés voter" pour l'extrême-droite.

"La majorité silencieuse, c'est celle qui ne supporte plus de voir l'identité de la France remise en cause", a déclaré M. Wauquiez, fustigeant "l'assistanat" et la "sinistre culture de la repentance".

Il a été applaudi en décochant de nombreux coups à Emmanuel Macron et à "ceux qui se sont vendus pour un petit poste ministériel ou pour une petite place à l'Assemblée nationale."

"Les Lemaire, les Darmanin, les Solère, c'est dehors et bon débarras !", a-t-il lancé, disant aimer "la politique où l'on débat, où il y a du caractère, (...) la politique qui se menait à l'époque où il y avait Charles Pasqua, Philippe Seguin et Alain Madelin".

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