Pour son dernier conseil municipal, Jean-Claude Gaudin, maire LR de Marseille depuis 25 ans, a essuyé lundi les critiques d'opposants lui...
A Marseille, dernier conseil municipal d’un « monument » de la politique
Pour son dernier conseil municipal, Jean-Claude Gaudin, maire LR de Marseille depuis 25 ans, a essuyé lundi les critiques d'opposants lui...
Par Julie PACOREL
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Pour son dernier conseil municipal, Jean-Claude Gaudin, maire LR de Marseille depuis 25 ans, a essuyé lundi les critiques d'opposants lui reprochant écoles délabrées et immeubles en ruine mais a estimé "avoir fait avancer" la deuxième ville de France.
"L'horloge du temps sonne aujourd'hui pour moi, l'heure du retrait", a lancé M. Gaudin, 80 ans, qui ne se représente pas aux municipales de mars. "Ce n'est pas sans émotion que je viens de présider mon 198e conseil municipal", a-t-il lancé, la voix chancelante, applaudi par tous les élus présents, debout.
Comme à son habitude, M. Gaudin était arrivé parmi les premiers dans l'hémicycle à deux pas du Vieux-Port, en costume noir et cravate violette.
Il a été accueilli par un concert de casseroles d'une cinquantaine de militants du Collectif des écoles marseillaises, exprimant leur colère face au "délabrement" des établissements scolaires. Parmi eux, des parents d'élèves scolarisés dans des préfabriqués depuis 17 ans. Des militants du collectif du 5-Novembre étaient eux venus dénoncer l'habitat indigne dans la ville méditerranéenne.
A l'issue du conseil municipal, le président de l’opposition socialiste, Benoît Payan, a rendu hommage à "l'un des derniers monuments de la vie politique française".
- Gaudin n'a "hérité de rien" -
"Vous êtes de ceux qui n'ont hérité de rien, rien n'était écrit pour le fils d'un maçon", a ajouté M. Payan.
Issu d’une famille modeste du quartier villageois de Mazargues, au sud de la ville, M. Gaudin a commencé sa carrière politique à 25 ans, en devenant le benjamin des conseillers municipaux de Marseille, alors dirigée par le socialiste Gaston Defferre.
Une entrée au conseil municipal qu’il évoque toujours comme "le plus beau jour de [s]a vie", lui qui est ensuite devenu député, président du Conseil régional, vice-président du Sénat et ministre, sous l'étendard de la droite.
Pour son dernier conseil, le maire de Marseille a ouvert la séance par un des sujets les plus contestés de ses mandatures, l'état des écoles, régulièrement dénoncé par des enseignants, des parents et même par la chambre régionale des comptes.
Des critiques "injustes", selon le maire.
Alors qu’il avait promis de livrer lundi l’audit commandé par ses services à deux cabinets d’expertise privés, il s’est contenté d’en commenter une "synthèse" qui conclut à un état "moyen" des établissements scolaires.
Plusieurs élus d’opposition ont critiqué cet "enfumage", comme Sandrine D’Angio (RN): "Pourquoi ne pas nous avoir transmis les conclusions de ce rapport? Sans doute pour quitter la tête haute cet hémicycle !".
M. Gaudin a admis à demi-mot: "Nous avons peut-être perdu un peu de temps, je vous l’accorde, dans la modernisation des écoles".
- "Allez-voir à Paris!" -
Au cours des délibérations, l’opposition a continué à renvoyer M. Gaudin à son bilan, lui reprochant notamment l'air pollué et le manque de vision environnementale.
Jean-Claude Gaudin arrive le 27 janvier 2020 pour son dernier conseil municipal à Marseille
AFP
"Allez donc vous promener à Paris, vous verrez si c’est mieux!", s'est défendu le maire, toujours prompt à fustiger la capitale.
Jean-Claude Gaudin s’est fait plus grave en évoquant Henri Tasso, le maire qui a connu l’incendie meurtrier des Galeries Lafayette, sur la Canebière, en 1938. "Je pense souvent à lui", a-t-il avoué. "Il a eu 73 morts, moi j’en aurais connu huit de morts, ceux de la rue d’Aubagne".
"C’est ma hantise et je me dis que ce n’est pas toujours la responsabilité du maire", a-t-il glissé en référence à l'effondrement meurtrier de deux immeubles vétustes en plein coeur de Marseille en novembre 2018.
"Ensemble, nous avons fait avancer Marseille", a conclu l'édile fier d'avoir vu le chômage baisser dans sa ville de "quasiment 22%" à son arrivée à 11% aujourd'hui.
"Cette passion pour Marseille et les Marseillais, mesdames et messieurs entretenez-là", a-t-il lancé comme un message aux candidats en lice.
Dans son camp, Martine Vassal a obtenu l'investiture LR mais fait face au dissident Bruno Gilles. A gauche, une liste d'union est conduite par une écologiste Michèle Rubirola. Europe Ecologie les Verts présente aussi sa liste conduite par Sébastien Barles. Stéphane Ravier concourt pour le RN et l'ancien recteur de l'Université Aix-Marseille pour La République en marche.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.
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Alex Vizorek, des punchlines de droite et de gauche
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