Pas encore officiellement lancée, la candidature de Gabriel Attal pour prendre la tête de Renaissance ne fait plus beaucoup de doute en interne. Une bataille d’ex-premiers ministres, face à Elisabeth Borne, déjà candidate, va s’engager, au risque de tomber dans la guerre des chefs. Mais certains, à commencer par Emmanuel Macron, prônent un accord pour avoir un seul candidat.
A Montpellier, une sénatrice LREM soutient le maire, et pas le candidat En Marche
Par Public Sénat
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La sénatrice LREM, Agnès Constant a annoncé mercredi apporter son soutien, dès le 1er tour des municipales, au candidat et maire sortant "hors parti" de Montpellier Philippe Saurel, plutôt qu'au candidat investi par son parti, le député Patrick Vignal.
"Il sait rassembler les compétences au service de la ville et des citoyens. (…) Sa liberté est le gage d’un investissement total au service exclusif de la qualité de vie des Montpelliérains, raison pour laquelle j’appelle ces derniers à le soutenir dès le premier tour", indique la sénatrice dans le communiqué.
Le mouvement LREM a pourtant investi, en décembre 2019, le candidat Patrick Vignal, député de l’Hérault et conseiller municipal.
C'est la deuxième fois en quelques jours qu'un élu LREM préfère soutenir à Montpellier la candidature du maire sortant plutôt que celle de Patrick Vignal: la députée de l'Hérault Patricia Mirallès avait le 21 février décidé de quitter le parti En marche, expliquant regretter que le mouvement ait choisi d'"imposer face à Philippe Saurel" un autre candidat.
En huitième position sur la liste de Philippe Saurel, Patricia Mirallès avait été sommée par le maire sortant de "faire un choix" si elle voulait figurer sur sa liste.
Lors d’une conférence de presse fin janvier, Philippe Saurel, qui se dit "hors parti", avait déclaré s’être rendu à Paris pour dire au délégué général d'En marche Stanislas Guérini qu'il ne voulait "ni soutien, ni investiture".
Ex-PS, soutien de la première heure du président Emmanuel Macron, Philippe Saurel avait en 2017 démis de leur fonction des vice-présidents de la métropole qu'il préside parce qu'ils refusaient d'adhérer à LREM.