Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
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Par Public Sénat
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La ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem a apporté mercredi au cours d'un meeting à Nice un soutien sans ambiguïté à Benoît Hamon, lâché la veille par l'ancien Premier ministre Manuel Valls.
"Comme la majorité des électeurs de gauche je veux un vrai débat de fond dans cette élection, et un vrai choix au second tour. Pas un choix par défaut. Pas un second 21 avril, je ne m'y résigne pas. Je suis venue parce qu'ensemble, tous ensemble, nous devons tout faire pour battre Marine Le Pen dès le premier tour, et faire gagner Benoît Hamon au second tour", a déclaré Mme Vallaud-Belkacem, première ministre à venir soutenir à la tribune dans un meeting le candidat socialiste.
Dénonçant la dangerosité du projet du Front national, la ministre a souligné que "voter contre, ça n'est pas suffisant". "Pour relever la tête, (les Français) ont besoin d'espoir, ils ont besoin d'un projet qui soit mobilisateur et ambitieux. Voilà pourquoi, cher Benoît, tu es le candidat qui peut faire battre le Front national", a-t-elle poursuivi.
"Dans cette élection présidentielle tu es le seul à regarder le monde non pas tel qu'il fut mais tel qu'il est. A la grande régression (proposée par la droite, NDLR) toi tu opposes la grande transition. Penser pour la génération qui vient, pour l'avenir. Tu as replacé la question sociale au coeur du débat politique (...) Tu as proposé de repenser en profondeur notre rapport au travail (...) Oui tu es cher Benoît le candidat de l'emploi et de la valeur travail (...) celui du travail choisi du travail de qualité, des salariés bien formés et rémunérés", lui a-t-elle rendu hommage.
De manière allusive, la ministre de l'Education s'est démarquée des propos tenus la veille par le Premier ministre Manuel Valls devant des parlementaires. "Je sais bien que certains, les yeux rivés sur les sondages, estiment que la gauche est condamnée à ne jouer qu'en seconde division, que sa seule chance de l'emporter est de ne plus être elle-même. Moi je ne crois pas utile de transiger sur nos principes, sur nos valeurs, sur nos idées sous prétexte d'un vote utile".
Avant elle, le député Sébastien Denaja, proche du président de la République, avait aussi apporté un soutien sans équivoque à M. Hamon. "Comme beaucoup d'entre vous je me suis déplacé en janvier dernier pour voter aux primaires socialistes et j'en accepte toutes les règles. Et aujourd'hui Benoît Hamon est le candidat de tous les socialistes, de tous les écologistes, de toute la gauche", a-t-il dit.
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