A Paris, la droite progresse, le PS résiste bien, déception pour LREM
A Paris, la liste La République en Marche, parti d'Emmanuel Macron, s'est adjugé dimanche un seul siège aux sénatoriales alors...

A Paris, la droite progresse, le PS résiste bien, déception pour LREM

A Paris, la liste La République en Marche, parti d'Emmanuel Macron, s'est adjugé dimanche un seul siège aux sénatoriales alors...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

A Paris, la liste La République en Marche, parti d'Emmanuel Macron, s'est adjugé dimanche un seul siège aux sénatoriales alors que le PS a bien résisté en conservant quatre sièges, le même nombre que LR, qui progresse au détriment des centristes.

L'ex-PS Julien Bargeton, adjoint aux Finances de la maire PS de Paris Anne Hidalgo et passé dans le camp d'Emmanuel Macron au début de l'année, fait son entrée au Sénat où la capitale est représentée par douze sièges.

Mais la liste construite "dans l'esprit de la majorité présidentielle", avec une MoDem en seconde position, d'anciens LR ou PS et des membres de la société civile, échoue à décrocher le moindre autre siège dans une ville qui avait pourtant voté pour Emmanuel Macron, respectivement à 35% et 90%, aux premier et second tours de la présidentielle.

Cette élection a été marquée par un nombre record de listes parmi lesquelles trois se réclamaient des Républicains et deux étaient officiellement ou d'inspiration écologiste, outre les listes PCF, PS, FN et centristes.

Même le parti animaliste présentait une liste à Paris, seule du genre en France.

Le PS, qui détenait cinq sièges dont deux sont depuis passés à LREM, est la première force unie avec 711 voix. Deux nouveaux sénateurs PS sont ainsi élus, Rémi Féraud, président du groupe socialiste au Conseil de Paris et ancien directeur de campagne d'Anne Hidalgo, et Marie-Pierre de la Gontrie, conseillère de Paris et conseillère régionale.

Suivent deux sortants, David Assouline qui avait bataillé ferme face à l'ex-ministre Daniel Vaillant pour conserver une place éligible et la représentante de la gauche du parti Marie-Noëlle Lienemann.

Mme Hidalgo s'est déclarée sur Public Sénat "très heureuse de cette stabilité mais aussi de cette capacité à réunir, à rassembler, à accepter des nuances, des différences, tout en restant déterminés à servir les Parisiens".

"8 sénateurs sur 12 pour la majorité municipale à Paris. Félicitations !", avait auparavant tweeté Emmanuel Grégoire, premier secrétaire PS de Paris et adjoint de Mme Hidalgo.

Le sortant et secrétaire national du PCF Pierre Laurent, qui menait sa propre liste, garde son siège.

L'écologiste EELV Esther Benbassa -jusque-là élue dans le Val-de-Marne- peut également rempiler, malgré la liste dissidente menée par Bernard Jomier, également élu. Adjoint à la Santé d'Anne Hidalgo, il réunissait des ex-EELV, des centristes et une macroniste pro-Hidalgo.

A droite, trois listes se réclamaient des Républicains. La liste officielle menée par le sortant Pierre Charon, réélu, se fait néanmoins distancer par celle d'un autre sortant, Philippe Dominati, qui remporte deux sièges.

La LR Catherine Dumas, sénatrice de 2007 à 2011 évincée lors du dernier scrutin, est élue après avoir constitué sa liste.

Partager cet article

Dans la même thématique

A Paris, la droite progresse, le PS résiste bien, déception pour LREM
4min

Politique

Armement : Kaja Kallas appelle la France à « augmenter les cadences de production »

C’est la voix de la diplomatie européenne. Au moment où le cessez le feu connait des ratés à Gaza, et où la guerre s’enlise en Ukraine, quelle place pour les Européens ? Comment peser sur les grands conflits en cours ? Guerre en Ukraine, cessez-le-feu à Gaza, ou encore traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité Kaja Kallas défend son action et répond sans détour aux questions de Caroline de Camaret et d’Armen Georgian dans Ici l’Europe.

Le

A Paris, la droite progresse, le PS résiste bien, déception pour LREM
5min

Politique

Sarkozy à la Santé : la visite de Darmanin « peut être interprétée comme une forme de pression » sur les magistrats, note François Molins

Un collectif d’avocats a déposé plainte contre Gérald Darmanin pour son soutien apporté à Nicolas Sarkozy incarcéré pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Interrogé sur ce point l’ancien procureur général près la Cour de cassation, François Molins considère, lui aussi, que le déplacement du garde des Sceaux à la prison de la Santé pour y rencontrer l’ancien chef d’Etat « peut être interprété comme une forme de pression » sur les magistrats.

Le