Un millier de personnes ont défilé jeudi midi dans le centre-ville de Rennes aux cris de "ni Le Pen ni Macron", les deux candidats qualifiés au second tour de la présidentielle, une manifestation émaillée d'incidents avec les forces de l'ordre, a constaté une journaliste de l'AFP.
Avec pour mot d'ordre "#OnVautMieuxQueCa", les manifestants, 950 selon la police et 1.500 selon les organisateurs, ont défilé dans les rues du centre-ville.
La manifestation a commencé dans le calme avant que certains manifestants ne tentent de rejoindre le centre historique, dont les accès avaient été bloqués par les forces de l'ordre, qui ont utilisé des gaz lacrymogène.
Une cinquantaine d'entre eux ont ensuite brièvement investi les voies à la gare de Rennes avant d'en être chassés par l'arrivée des forces de l'ordre qui les ont dispersés avec des grenades lacrymogènes. L'incident a provoqué des retards de train allant jusqu'à 30 minutes, selon la SNCF.
Des militants scandent "honte à notre pays" et protestent contre la qualification du Front national pour le second tour à Rennes, le 27 avril 2017
AFP
Les affrontements se sont ensuite poursuivis dans le centre-ville, à grand renfort de grenades lacrymogènes pour tenter de disperser le cortège. Ils étaient encore quelques centaines en début d'après-midi à défiler en petits groupes dans les rues, survolées par un hélicoptère de la gendarmerie, et au moins deux manifestants ont été interpellés, a constaté une journaliste de l'AFP.
"C'est pas les immigrés, ni les sans-papiers qu'il faut expulser, c'est Marine Le Pen", "Macron, Le Pen, on n'en veut pas", ont scandé les manifestants. Sur des pancartes, on pouvait lire "Macron ou FHaine" ou encore "les vrais anti-système, c'est nous".
"On vient nous faire des leçons de morale, mais la montée du FN, c'est à cause du PS, des Républicains. Je suis bien conscient du danger, je fais la différence entre Macron et un parti fasciste, mais je me déciderai au dernier moment dans l'isoloir", explique Edouard, étudiant, présent dans le cortège au début de la manifestation.
"Je ne suis pas satisfaite du résultat du 1er tour", confie aussi Claire Huteau, trentenaire, à l'AFP. "J'ai voté Mélenchon et je ne sais pas quoi faire. Je suis adulte, j'en ai marre de voter pour le +moins pire+. Je ne crois pas à la politique de Macron, c'est difficile pour moi de mettre son bulletin de vote dans l'urne, mais j'ai peur de l'abstention".
Dans le cortège, quelques drapeaux de Sud ou du PCF, ainsi que des portraits de Marine Le Pen et Emmanuel Macron, grimés en pantins. Quelques commerces avaient fermé leurs portes sur le trajet de la manifestation.
"Quel que soit le président, il y aura un danger. Le +ni ni+, ce n'est pas dire +n'allez pas voter+, c'est montrer le ras-le-bol", souligne Yves, également étudiant, qui hésite encore à aller voter.
Mercredi une manifestation appelant à faire barrage le 7 mai à Marine Le Pen et au Front national avait rassemblé quelque 500 personnes à Rennes.
Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.
A quelques mois des élections municipales de mars 2026, la Commission nationale des comptes de campagne et de financements politiques s’inquiète des risques de corruption liés au narcotrafic qui pourraient peser sur les scrutins, et les maires une fois élus.
Les promeneurs, touristes ou Parisiens qui déambulent sur le parvis de Notre-Dame, s’imaginent-ils qu’à quelques pas de là se dressait au Moyen Âge, l’une des plus somptueuses résidences d’Europe ? Et surtout, comment, six siècles plus tard, le tout premier palais de nos rois, bâti sur l’île de la Cité, au beau milieu de la capitale, a-t-il pu devenir ce fantôme de l’Histoire ? Dans son documentaire Le mystère du palais disparu, Stéphane Jacques retrace l’enquête menée par un trio de scientifiques spécialistes de la reconstitution numérique.
Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.