Le candidat de la droite à la présidentielle François Fillon s'est posé en défenseur des travailleurs, jeudi à Toulouse, accusant ses adversaires d'avoir "capitulé sur l'industrie".
"Moi, je me bats pour tous ces travailleurs des secteurs délaissés, qui refusent de voir le patrimoine industriel français s'éteindre ou passer sous la coupe des investisseurs étrangers", a fustigé le candidat LR au Zénith de Toulouse.
"Je me bats pour les travailleurs qui ont du courage face à l'adversité, qui sont fiers de leurs métiers", a-t-il ajouté, quelques jours avant que ses rivaux de gauche Jean-Luc Mélenchon (dimanche) et Benoît Hamon (mardi) ne viennent dans la Ville Rose.
"Mes adversaires ont tous capitulé", a lancé François Fillon, devant quelque 5.000 spectateurs, selon son équipe de campagne.
"C'est facile de promettre comme Marine Le Pen la retraite à 60 ans, c'est facile de promettre les 32 heures, c'est facile de promettre 175 milliards de dépenses nouvelles comme M. Mélenchon, de dire tout et son contraire comme M. Macron", a-t-il énuméré.
"Leurs objectifs, c'est d'être élu quel qu'en soit le prix", a-t-il dit, estimant que "toutes ces balivernes ne sauveront pas notre industrie".
Plus tôt dans l'après-midi, il avait visité le Centre national d'études spatiales, basé à Toulouse, où il a fait de l'espace, et d'une manière plus générale de la recherche, une "priorité" de son quiquennat". "Il y a ici à Toulouse une capacité qui nous est enviée dans le monde entier et qui est un sujet de fierté française", a-t-il ajouté à propos du CNES.