Abandon par Philippe des voeux à la presse, « un mauvais signal » selon l’Association de la presse ministérielle
L'Association de la presse ministérielle (APM) a déploré jeudi qu'Edouard Philippe ait renoncé à la traditionnelle cérémonie des...

Abandon par Philippe des voeux à la presse, « un mauvais signal » selon l’Association de la presse ministérielle

L'Association de la presse ministérielle (APM) a déploré jeudi qu'Edouard Philippe ait renoncé à la traditionnelle cérémonie des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'Association de la presse ministérielle (APM) a déploré jeudi qu'Edouard Philippe ait renoncé à la traditionnelle cérémonie des voeux à la presse du Premier ministre, y voyant "un mauvais signal" pour une profession "de plus en plus entravée au quotidien".

L'APM "constate que le Premier ministre renonce, cette année, à la cérémonie des voeux à la presse. Elle le regrette. Rompre une tradition républicaine n'est pas gage de modernité", déclare dans un communiqué le président de l'association, Benjamin Sportouch.

"Alors que le chef de l'Etat a affirmé, dans ses vœux aux journalistes, son souci de protéger la liberté de la presse, +une liberté première+, cette annulation est un mauvais signal envoyé à notre profession, qui se voit de plus en plus entravée, au quotidien, dans l'exercice de son métier", estiment M. Sportouch et le bureau de l'APM.

"L'abandon de ces vœux à la presse", "échange précieux autour des difficultés, des préoccupations propres à l'exercice de notre métier", est "d'autant plus regrettable que notre association célèbre cette année son 70e anniversaire. On a connu meilleure considération de la part des pouvoirs publics pour une association professionnelle de journalistes emblématique", ajoute l'APM.

Sollicité par l'AFP sur cette interpellation, Matignon a déclaré que "le Premier ministre attache beaucoup d’importance à la presse mais a jugé qu’il n’est pas utile cette année de rajouter un discours de vœux à celui du président de la République, qui a donné des messages essentiels à la profession".

Partager cet article

Dans la même thématique

107th anniversary of the 1918 Armistice
3min

Politique

Sondage : Sébastien Lecornu reste beaucoup moins impopulaire qu’Emmanuel Macron

L'impopularité du Premier ministre est bien moindre que celle du chef de l’Etat : Sébastien Lecornu bénéficie de 35% d’opinions favorables contre 21% pour Emmanuel Macron, selon le dernier baromètre Odoxa de décembre 2025. Cet écart s'est même creusé, puisque le locataire de Matignon a progressé de 5 points depuis octobre tandis que le président stagne.

Le

3min

Politique

Municipales : le front « anti-LFI » désormais plus fort que le front « anti-RN »

59% des Français sont disposés à se reporter sur un candidat qui ne bénéficie pas de leurs faveurs politiques afin d'empêcher LFI de l’emporter aux prochaines municipales. Ce chiffre dépasse de loin les 44% qui se disent prêts à faire de même contre le RN, selon un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. C’est au sein de la droite et du centre que le sentiment anti-LFI s’exprime avec le plus de force.

Le

Buste de Marianne
2min

Politique

Sondage : 76% des Français s’intéressent aux prochaines municipales

Comme lors des précédentes élections municipales, le thème de la « sécurité et de la lutte contre la délinquance » se dégage largement comme prioritaire pour 50% des Français interrogés, en particulier chez les sympathisants de droite et d’extrême droite, dans un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale. La santé et le niveau des impôts locaux suivent, avec 35% de citations chacun.

Le

Abandon par Philippe des voeux à la presse, « un mauvais signal » selon l’Association de la presse ministérielle
4min

Politique

Budget : « Nous avons tout à fait matière à trouver le compromis », estime la ministre de l’Action et des Comptes publics

Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.

Le