Abandon par Philippe des voeux à la presse, “un mauvais signal” selon l’Association de la presse ministérielle

Abandon par Philippe des voeux à la presse, “un mauvais signal” selon l’Association de la presse ministérielle

L'Association de la presse ministérielle (APM) a déploré jeudi qu'Edouard Philippe ait renoncé à la traditionnelle cérémonie des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'Association de la presse ministérielle (APM) a déploré jeudi qu'Edouard Philippe ait renoncé à la traditionnelle cérémonie des voeux à la presse du Premier ministre, y voyant "un mauvais signal" pour une profession "de plus en plus entravée au quotidien".

L'APM "constate que le Premier ministre renonce, cette année, à la cérémonie des voeux à la presse. Elle le regrette. Rompre une tradition républicaine n'est pas gage de modernité", déclare dans un communiqué le président de l'association, Benjamin Sportouch.

"Alors que le chef de l'Etat a affirmé, dans ses vœux aux journalistes, son souci de protéger la liberté de la presse, +une liberté première+, cette annulation est un mauvais signal envoyé à notre profession, qui se voit de plus en plus entravée, au quotidien, dans l'exercice de son métier", estiment M. Sportouch et le bureau de l'APM.

"L'abandon de ces vœux à la presse", "échange précieux autour des difficultés, des préoccupations propres à l'exercice de notre métier", est "d'autant plus regrettable que notre association célèbre cette année son 70e anniversaire. On a connu meilleure considération de la part des pouvoirs publics pour une association professionnelle de journalistes emblématique", ajoute l'APM.

Sollicité par l'AFP sur cette interpellation, Matignon a déclaré que "le Premier ministre attache beaucoup d’importance à la presse mais a jugé qu’il n’est pas utile cette année de rajouter un discours de vœux à celui du président de la République, qui a donné des messages essentiels à la profession".

Dans la même thématique

Rosny sur Seine : Journees Parlementaires ensemble pour la Republique
7min

Politique

Face à Michel Barnier, les parlementaires macronistes esquissent les principes d’une « opposition constructive »

Les parlementaires macronistes, rassemblés dans les Yvelines pour leur rentrée, s’interrogent sur la position qu’ils doivent adopter face au nouveau Premier ministre Michel Barnier, dont ils ignorent encore le programme de réformes. Certains appellent à fixer dès à présent des lignes rouges avec, en creux, la possibilité d’un retrait en bloc du gouvernement, en cas de participation.

Le

Paris: French president  receives mayors of cities affected by the violent clashes
6min

Politique

Insécurité à Grenoble : le maire, Éric Piolle, coupable idéal ?

Suite au meurtre d’un agent de propreté dimanche à Grenoble, la politique sécuritaire du maire Ecologiste, Éric Piolle, est pointée du doigt par certains élus de droite. Celui-ci rappelle la compétence de l’Etat en la matière. En début d’année, lors de son audition devant la commission du Sénat sur le narcotrafic, il avait plaidé en faveur d’une modification du cadre juridique dans lequel interviennent les policiers municipaux.

Le

Paris: Valerie Pecresse press conference programme 100 first days
8min

Politique

Nouveau gouvernement : quels sénateurs pourraient rejoindre l’équipe Barnier ?

Le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau, est l’hypothèse la plus sérieuse à la Haute assemblée. « On lui a fait une proposition pour un ministère régalien », à l’intérieur ou la justice, confie un sénateur LR. Mais d’autres noms, qui ont plus ou moins la cote, circulent aussi…

Le

Abandon par Philippe des voeux à la presse, “un mauvais signal” selon l’Association de la presse ministérielle
3min

Politique

Soutien au nouveau gouvernement ? « Je suis plutôt proche de Michel Barnier. Ce n'est pas une décision que je vais prendre seul », explique le député Horizons Laurent Marcangeli

Sur le plateau de Bonjour Chez Vous, Laurent Marcangeli, député de Corse-du-Sud, a indiqué ne pas être opposé à l’idée de travailler avec Michel Barnier, mettant en avant leur proximité politique. Toutefois, il a souligné que la décision finale se fera collectivement et sera annoncée par le président du parti, Edouard Philippe.

Le