Mardi matin, le président des Républicains a annoncé qu’il refusait de se rendre à la prochaine « rencontre de Saint-Denis », à laquelle Emmanuel Macron convie tous les chefs de partis le 17 novembre. Dans une interview au Figaro, le chef de file de la droite fustige « une énième démarche de communication », dont il refuse d’être « l’alibi ». Pour le moment, parmi les chefs de partis d’opposition, seuls Jordan Bardella (RN ), Fabien Roussel (PCF) et Marine Tondelier (EELV) ont annoncé leur venue. Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a également annoncé qu’il ne viendrait pas, tout comme son homologue de LFI Manuel Bompard.
Une position que ne comprend pas le sénateur LR Marc-Philippe Daubresse, qui a confié son étonnement au micro de Public Sénat avant les questions d’actualité au gouvernement ce mercredi. « Au moment où on cherche justement à imposer une ligne plus ferme sur ces sujets, je pense qu’il vaut mieux continuer à être présent aux discussions avec le président de la République, quitte à lui dire toutes les divergences et les différences qu’on a avec lui », déplore le sénateur.
Marc-Philippe Daubresse ne considère pas judicieuse la décision du chef de son parti, au moment où la majorité sénatoriale de droite a remporté une victoire avec l’adoption du projet de loi immigration et « cherche à imposer une ligne plus ferme sur ces sujets ». Pour autant, il ne va pas jusqu’à dire qu’Éric Ciotti a commis une erreur : « Je ne dis pas ça, moi à sa place je n’aurais pas fait pareil ».
Ce matin sur France Inter, Gérard Larcher le président du Sénat a indiqué qu’il se rendrait à la rencontre initiée par le Président de la République.