Le chef de file des députés Les Républicains Christian Jacob a estimé jeudi que le président de l'Assemblée nationale François de Rugy (LREM) nourrissait l'"anti-parlementarisme latent" avec ses nouvelles mesures contre l'absentéisme des députés.
M. de Rugy a annoncé dimanche vouloir faire "appliquer strictement" les sanctions financières pour les députés qui seraient "multirécidivistes" en cas d'absence à plus de deux tiers des scrutins solennels.
Le président de l'Assemblée nationale François de Rugy, le 12 décembre 2017 à Paris
AFP/Archives
Invité de l'émission "Questions d'info" LCP-Le Point-AFP, le patron des députés LR a jugé cette idée "ridicule". "M. de Rugy devrait se concentrer sur le rôle de l’Assemblée et arrêter de contribuer à cet anti-parlementarisme latent", a-t-il dénoncé.
M. Jacob a jugé que le fait de participer ou non à un vote solennel sur les textes de loi était "un acte politique" et que les seuls à qui les députés avaient des "comptes à rendre" étaient leurs "électeurs".
"C'est imbécile" de laisser "entendre que les députés ne sont jamais là", a-t-il encore déploré.
Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe Union centriste au Sénat, Hervé Marseille évoque les pistes de réduction du déficit public. Le centriste assure même être ouvert à une taxation des hauts revenus sur le modèle de la taxe Zucman.
Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.
La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.
Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».