Accord entre LR et le micro-parti de Fillon sur les dons de la campagne
Les Républicains et Force Républicaine ont trouvé un accord mercredi sur la répartition des dons collectés pendant la campagne...

Accord entre LR et le micro-parti de Fillon sur les dons de la campagne

Les Républicains et Force Républicaine ont trouvé un accord mercredi sur la répartition des dons collectés pendant la campagne...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Les Républicains et Force Républicaine ont trouvé un accord mercredi sur la répartition des dons collectés pendant la campagne présidentielle par le micro-parti de François Fillon, a annoncé à l'AFP le trésorier de LR, Daniel Fasquelle.

"Sur 1,9 million d'euros collectés par Force républicaine, nous allons récupérer un million d'euros", a déclaré M. Fasquelle à l'issue d'une réunion avec le président de LR Bernard Accoyer et Bruno Retailleau, qui dirige de fait ce micro-parti depuis le retrait de la vie politique de l'ancien candidat à la présidentielle.

"Sur la base des campagnes précédentes, c'est mon estimation de manque à gagner pour LR s'il n'y avait pas eu cette concurrence de Force Républicaine", a-t-il expliqué.

Pendant la campagne, M. Fasquelle avait jugé "anormal" que l'équipe de François Fillon fasse des appels aux dons vers Force Républicaine et non LR.

Pour justifier la somme gardée par Force Républicaine, M. Fasquelle a concédé "qu'une partie des dons n'aurait pas eu lieu si François Fillon n'avait pas été candidat".

Ce million d'euros sera affecté au remboursement de la dette qui s'élève encore à 55 millions d'euros, a-t-il précisé.

Si le budget 2017 a été bouclé, il faudra cependant "renégocier avec les banques pour les cinq prochaines années sur plusieurs scénarios", a-t-il prévenu.

Si la vente du siège à Paris est une option, M. Fasquelle privilégie d'autres pistes "comme un deuxième plan d'économies et des recettes nouvelles".

"On pourrait créer une fondation qui aurait pour missions d'être un think-tank (réservoir d'idées) dont a besoin LR et de former des élus et des militants", a-t-il suggéré. "On louerait ensuite une partie du siège à cette fondation (éligible à des dons) et basculerait vers elle certains services du parti", a-t-il dit.

Le député du Pas-de-Calais compte faire cette proposition dans le cadre du mouvement "Sauvons la droite", qu'il a lancé en vue du congrès de décembre où il pourrait briguer la présidence de LR.

"Le redressement politique et le redressement financier sont liés. On a besoin d'une rénovation en profondeur avec plus de démocratie et plus de débats d'idées", a jugé M. Fasquelle, qui va en ce moment à la rencontre des militants.

A l'issue de ce tour de France, il décidera "fin août/début septembre" d'être candidat "si on a eu suffisamment de retours et si on est suffisamment nombreux".

Partager cet article

Dans la même thématique

Draguignan:  David Rachline appeared in criminal court
2min

Politique

David Rachline démissionne de la vice-présidence du RN

Visé par plusieurs enquêtes, le maire de Fréjus, David Rachline, a annoncé mardi sa démission de la vice-présidence du Rassemblement national. À 37 ans, l’un des plus anciens cadres du mouvement dit vouloir éviter que les accusations le visant ne parasitent la campagne du RN.

Le

Paris : Session of questions to the government at the Senate
3min

Politique

Réponse de Lecornu aux patrons : sur le budget, « le Premier ministre se décharge de sa responsabilité », déplore le président de la délégation sénatoriale aux entreprises

Un mois après la publication d’une tribune cosignée par 2 000 patrons dénonçant la « spirale fiscale dangereuse » du budget, Sébastien Lecornu leur répond sur les réseaux sociaux et leur rappelle que le vrai danger, « c’est l’absence de budget ». Une réponse qui ne satisfait pas les sénateurs LR de la délégation aux entreprises

Le

Paris: sFin rencontre Olivier Faure du PS et Sebastien Lecornu Premier ministre demissionnaire
8min

Politique

Budget : après une rencontre avec Sébastien Lecornu, l’optimisme modéré des socialistes, sur fond de débat autour du 49.3

« Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.

Le