Accoyer a « vu souvent » Penelope Fillon « participer à des travaux »

Accoyer a « vu souvent » Penelope Fillon « participer à des travaux »

L'ex-président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (LR), a estimé mercredi qu'il avait "souvent vu" Penelope Fillon ...
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L'ex-président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer (LR), a estimé mercredi qu'il avait "souvent vu" Penelope Fillon "participer à des travaux" avec François Fillon, alors que le Canard Enchaîné révèle qu'elle a longtemps été rémunérée comme attachée parlementaire de son mari.

"François Fillon a toujours travaillé avec autour de lui ceux et celles qui l'ont accompagné et Penelope Fillon a toujours été à ses côtés, je l'ai souvent vue participer à ses travaux. Je l'ai vue dans de multiples circonstances, y compris à l'Assemblée nationale", a assuré le député sur France Inter, secrétaire général de LR.

Le Canard Enchaîné révèle mercredi que Penelope Fillon a été rémunérée pendant huit ans comme attachée parlementaire de son mari ou du suppléant de celui-ci, à hauteur d'environ "500.000 euros brut" au total, ainsi que par la Revue des Deux Mondes.

Une collaboratrice de François Fillon à l'époque, interrogée par Le Canard, dit "n'avoir jamais travaillé avec elle". "Je n'ai pas d'info à ce sujet. Je ne la connaissais que comme femme de ministre."

"Je ne connais pas le détail de son travail, ce que je peux dire c'est que je l'ai vue souvent", a affirmé Bernard Accoyer. Le fait d'embaucher des proches comme collaborateurs n'est pas interdit pour les parlementaires, à condition que ce ne soit pas un emploi fictif.

"C'est une femme qui est une élue locale, c'est une femme qui travaille dans l'ombre aux côtés de son mari et on n'arrive pas à des niveaux de responsabilités politiques sans avoir un soutien autour de soi, sans un travail (…) enrichi par son entourage", a-t-il ajouté.

"C'est aussi l'histoire de beaucoup de parlementaires car cette situation est relativement fréquente à l'Assemblée", a-t-il ajouté. Par le passé, plusieurs de ces emplois avaient défrayé la chronique comme ceux de Nadia Copé ou de Pauline Le Maire, respectivement épouses de Jean-François Copé et de Bruno Le Maire.

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