Accoyer: « contacts organisés avec ceux qui s’étaient éloignés »
Bernard Accoyer, secrétaire général LR, a déclaré mardi que François Fillon, dont la campagne a subi des défections en masse,...

Accoyer: « contacts organisés avec ceux qui s’étaient éloignés »

Bernard Accoyer, secrétaire général LR, a déclaré mardi que François Fillon, dont la campagne a subi des défections en masse,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Bernard Accoyer, secrétaire général LR, a déclaré mardi que François Fillon, dont la campagne a subi des défections en masse, avait "d'ores et déjà organisé un certain nombre de contacts avec ceux qui s'étaient éloignés".

"Il y a maintenant un seul candidat, (et) aucune solution autre qui puisse être imaginée par quelque personnalité que ce soit", a assuré M. Accoyer, au lendemain du soutien apporté par le comité politique LR au candidat de la droite, après la crise provoquée par l'affaire des emplois présumés fictifs de ses proches.

"Je pense que c’est une page qu'il était indispensable de tourner", a jugé le député de Haute-Savoie sur LCI, revenant également sur les multiples départs qui ont émaillé la campagne de M. Fillon, comme ceux de son directeur de campagne, Patrick Stefanini, de son porte-parole et organisateur de la primaire, Thierry Solère.

"C'était dans un autre contexte. Il y avait plusieurs candidatures possibles, maintenant il n'y en plus qu'une", a avancé M. Accoyer.

"Ce sont des départs qui sont significatifs", a-t-il concédé, ajoutant cependant que "François Fillon a d'ores et déjà organisé un certain nombre de contacts avec ceux qui s'étaient éloignés", sans préciser exactement qui a été contacté.

"J'ai personnellement bon espoir (...) que de toute façon, parce qu'il n'y aura qu'un seul bulletin de vote lors du premier tour de l'élection présidentielle, nous nous retrouvions", a-t-il assuré, reconnaissant que "ça ne va pas se passer du jour au lendemain".

Le secrétaire général du parti est également revenu sur les événements des derniers jours, expliquant que Nicolas Sarkozy avait dit à François Fillon "+réfléchis, s'il y a une autre solution+", ou encore que lui-même avait eu "des entretiens" avec M. Fillon, pour exprimer ses doutes sur la campagne.

"Tout a changé depuis", a-t-il cependant assuré, appelant à revenir "à l'essentiel", c'est-à-dire au "programme" de François Fillon, aux "problèmes de la France", et aux "solutions" à y apporter.

"Nous allons tous être enthousiastes dans quelques jours derrière cette candidature. Pour le moment, nous reconstruisons parce que c'est une campagne qui repart, qui redémarre", a-t-il expliqué.

Partager cet article

Dans la même thématique

Accoyer: « contacts organisés avec ceux qui s’étaient éloignés »
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le

FRA : Assemblee : Quatre Colonnes
5min

Politique

Décès d’Olivier Marleix : « Nous sommes tous sidérés », confie Gérard Larcher

La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.

Le

Accoyer: « contacts organisés avec ceux qui s’étaient éloignés »
7min

Politique

Budget 2026 : ce que proposent les sénateurs avant les annonces de François Bayrou

Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».

Le