Accoyer (LR): « Couvrir tout le spectre de la droite » face à la « gauche moderne » de Macron

Accoyer (LR): « Couvrir tout le spectre de la droite » face à la « gauche moderne » de Macron

Face à la "gauche moderne" d'Emmanuel Macron, la droite doit procéder à une "clarification" et "couvrir tout le spectre de la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Face à la "gauche moderne" d'Emmanuel Macron, la droite doit procéder à une "clarification" et "couvrir tout le spectre de la droite", a jugé mercredi le secrétaire général des Républicains (LR), Bernard Accoyer.

Emmanuel Macron, "c'est la social-démocratie, la gauche moderne", a expliqué M. Accoyer sur Radio Classique.

"La gauche française, sous l'impulsion d'un certain François Hollande, n'avait jamais arbitré entre la gauche collectiviste et la social-démocratie qui prévaut dans toutes les démocraties modernes, en particulier européennes". Emmanuel Macron "l'a fait à gauche et il va nous pousser, la droite, à la faire, cette clarification", a-t-il poursuivi.

Le secrétaire général de LR prône donc de "refonder une droite qui soit une vraie droite. Il n'y a pas de droite dure et de droite molle, il y a une droite, comme dans toutes les démocraties modernes".

Six candidats se sont déclarés pour la présidence de LR (10-17 décembre) dont le vice-président Laurent Wauquiez, accusé de courir après l'extrême droite.

"Ce qui est important, c'est d'aller jusqu'au fond de nos nuances, de nos sensibilités différentes et ces sensibilités devront vivre - ce sera la responsabilité du prochain ou de la prochaine présidente - à l'intérieur des Républicains, dans l'esprit de la fondation de l'UMP", a jugé M. Accoyer, assurant qu'il n'y aura "jamais la moindre forme d'alliance" avec le Front national.

Quant aux Constructifs, réunis mercredi et jeudi en séminaire à Trouville, "ils essaient d'être les supplétifs et ils ne le sont pas, ils le reconnaissent eux-mêmes. J'ai lu dans la presse que l'un d'entre eux disait: +On ne sert à rien+. Je n'aurais pas été jusqu'à dire une telle méchanceté, mais c'est un constat, ils le disent eux mêmes".

"Au lendemain de son élection, Emmanuel Macron a appelé Edouard Philippe qui était membre des Républicains. Pourquoi ? Pour avoir une majorité". Or "il se trouve qu'avec la majorité dont Emmanuel Macron dispose à l'Assemblée, il n'a pas besoin de ceux qui s'appellent les Constructifs, ni d'ailleurs du MoDem", a rappelé l'ancien président de l'Assemblée.

Dans la même thématique

SIPA_01204805_000078
2min

Politique

Procès des assistants RN : le Conseil constitutionnel rend une décision sans impact pour Marine Le Pen

Le Conseil constitutionnel a rendu sa décision au sujet d’une question prioritaire de constitutionnalité soulevée par un élu local de Mayotte qui contestait sa peine d’inéligibilité « assortie d’une exécution provisoire », c’est-à-dire non suspensive en cas d’appel. Elle est sans impact pour Marine Le Pen, qui encourt, elle aussi, une peine d’inéligibilité immédiate, dans l’affaire des eurodéputés du RN.

Le

Bruno Retailleau, France’s Interior Minister and declared candidate for the presidency of Les RÃ’publicains (LR), was in Valence
10min

Politique

Duel Retailleau-Wauquiez pour la présidence LR : « Le résultat sera plus serré qu’on ne le pense »

La campagne interne des LR vient de connaître un moment de tension autour du nombre de parrainages revendiqué. Dans le camp Retailleau, où on pense aussi à 2027, certains y voient « un symptôme de fragilité » des pro-Wauquiez. « Il ne faut pas enterrer Laurent trop vite », met en garde un soutien du député. Surtout que dans ce scrutin, ce sont les militants qui votent.

Le

Accoyer (LR): « Couvrir tout le spectre de la droite » face à la « gauche moderne » de Macron
5min

Politique

Défense, sécurité, immigration : en position de force à Bruxelles, la droite européenne affirme sa feuille de route

Plus grand groupe au Parlement européen, le PPE est désormais aussi largement représenté au Conseil. Réunis au Sénat pour leurs journées parlementaires, les eurodéputés du groupe sont en position de force pour imposer leur agenda à Bruxelles. Dans ce contexte, le chef de file des eurodéputés LR, François-Xavier Bellamy, appelle la droite française à « se reconstruire », pour être « un partenaire à la hauteur ».

Le

Paris: Sarkozy Stands Trial Over Alleged Libya Financing
2min

Politique

Procès libyen : sept ans de prison et 300 000 euros d'amende requis contre Nicolas Sarkozy

Les magistrats ont demandé ce jeudi 27 mars contre l’ancien président de la République une peine de sept ans de prison ferme et 300 000 euros d’amende dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Dans un message sur ses réseaux sociaux, l’intéressé a voulu dénoncer la partialité du Parquet national financier. Le jugement sera rendu dans plusieurs mois.

Le