Accusations de Wauquiez: Alain Juppé dénonce des « propos d’une vulgarité extrême »
Le maire de Bordeaux Alain Juppé a répondu lundi aux "propos d'une vulgarité extrême" de Laurent Wauquiez sur sa gestion des...

Accusations de Wauquiez: Alain Juppé dénonce des « propos d’une vulgarité extrême »

Le maire de Bordeaux Alain Juppé a répondu lundi aux "propos d'une vulgarité extrême" de Laurent Wauquiez sur sa gestion des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le maire de Bordeaux Alain Juppé a répondu lundi aux "propos d'une vulgarité extrême" de Laurent Wauquiez sur sa gestion des finances locales, affirmant qu'il n'avait "pas de leçons à recevoir".

"Certains ne sont pas fondés à donner des leçons aux autres", a ajouté M. Juppé, affirmant que l'endettement par habitant du Puy-en-Velay, la ville dont M. Wauquiez a été maire de 2008 à 2016, est "supérieur de 20% à la moyenne des communes de sa catégorie".

Alain Juppé a estimé avoir répondu aux "incompétents" et aux "ignorants" en présentant les orientations budgétaires de Bordeaux pour 2018 lors de sa traditionnelle conférence de presse précédant le conseil municipal.

Dans des déclarations tonitruantes devant des étudiants lyonnais enregistrées à son insu le 16 février, Laurent Wauquiez avait notamment accusé Alain Juppé d'avoir "totalement cramé la caisse" dans sa ville.

"A Bordeaux, il a fait des miracles, Bordeaux est génial, c'est très bien géré, mais il a fait exploser les impôts, exploser la dépense publique et exploser l'endettement", avait affirmé le patron des Républicains le 16 février.

"Les appréciations que j'ai entendues circuler sur les médias relèvent d'une minable politique politicienne, et pas de la réalité", a réagi lundi M. Juppé, qui s'exprimait pour la première fois publiquement sur le sujet.

"Je ne veux pas alimenter cette polémique (...) Simplement je veux rétablir la vérité", a poursuivi M. Juppé. "La vérité, c'est que la capacité de désendettement de la ville (de Bordeaux) est bonne. Le seuil à ne pas dépasser, c'est 12 ans. Nous sommes cette année à 4,6", a-t-il déclaré. Et d'ajouter un "petit clin d'oeil: Le Puy-en-Velay est à 7,8 en 2016, deux fois moins bien que Bordeaux, donc je n'ai pas de leçons à recevoir".

"Je ne vais pas rajouter au désordre, cela est tout à fait lamentable, cela repose sur de fausses informations", a dit le maire de Bordeaux, qui a récemment pris ses distance avec LR, dont il a annoncé ne plus payer la cotisation.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01217179_000043
7min

Politique

Conflit entre Israël et l’Iran : quel rôle peut jouer la France ?

Depuis les premières frappes israéliennes sur les sites nucléaires iraniens, la France a reconnu le droit d’Israël à se défendre. Dans un contexte de dégradation des relations diplomatiques entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou, la France n’a, toutefois pas encore, participer aux opérations de défense de l’Etat hébreu.

Le

Accusations de Wauquiez: Alain Juppé dénonce des « propos d’une vulgarité extrême »
3min

Politique

Congrès du PS : « le Parti socialiste devrait prendre ses distances » avec les propos de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon, estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le député (LFI) et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale a réagi à la déclaration de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon lors du Congrès du PS, le traitant de « salopard antisémite ». Éric Coquerel et la France insoumise demandent au Parti socialiste de « prendre ses distances » avec cette déclaration.

Le

Accusations de Wauquiez: Alain Juppé dénonce des « propos d’une vulgarité extrême »
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le