Accusations du FN sur des soupçons d’emplois fictifs à l’UE: le parquet ouvre une enquête
Le parquet de Paris a ouvert une enquête à la suite d'un signalement d'une eurodéputée Front national dénonçant des emplois fictifs parmi des...

Accusations du FN sur des soupçons d’emplois fictifs à l’UE: le parquet ouvre une enquête

Le parquet de Paris a ouvert une enquête à la suite d'un signalement d'une eurodéputée Front national dénonçant des emplois fictifs parmi des...
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Le parquet de Paris a ouvert une enquête à la suite d'un signalement d'une eurodéputée Front national dénonçant des emplois fictifs parmi des collaborateurs de députés européens d'autres partis, a appris mardi l'AFP de source judiciaire.

Cette enquête préliminaire, ouverte le 22 mars du chef d'abus de confiance, a été confiée à l'office anticorruption de la police judiciaire (Oclciff), a précisé cette source.

L'Office européen anti-fraude (Olaf) a indiqué mardi avoir également été saisi par le parti frontiste pour examiner ces allégations.

Florian Philippot au Parlement européen à Strasbourg, le 14 mars 2017
Florian Philippot au Parlement européen à Strasbourg, le 14 mars 2017
AFP/Archives

Le vice-président du FN Florian Philippot avait indiqué qu'une "trentaine d'assistants" travaillant pour "une vingtaine de parlementaires" au Parlement européen étaient, à ses yeux, concernés, sans préciser qui étaient les députés visés.

Le signalement au parquet de Paris été effectué le 14 mars par Sophie Montel, une proche de Florian Philippot, eurodéputée frontiste depuis 2014, a précisé une source proche du dossier. Sollicitée, cette dernière n'a pas souhaité faire de commentaires.

Cette contre-attaque du FN intervient alors que le parti et sa présidente Marine Le Pen, candidate à la présidentielle, sont eux-mêmes soupçonnés d'avoir eu recours à des emplois fictifs d'assistants à Strasbourg.

En cause, la présence de ces collaborateurs à des postes figurant dans le dernier organigramme du parti en France, qui peut faire douter de leur emploi effectif à l'assemblée européenne.

Cette dernière a lancé des procédures de recouvrement pour un total de 1,1 million d'euros, par le biais de prélèvements sur les indemnités de six eurodéputés frontistes, dont Mme Le Pen (environ 340.000 euros) et son père, Jean-Marie Le Pen (environ 320.000 euros).

Dans le cadre de l'enquête instruite à Paris, deux assistants parlementaires, dont l'une des plus proches collaboratrices de Marine Le Pen Catherine Griset, ont été mis en examen.

Marine Le Pen a elle-même été convoquée en vue d'une possible mise en examen, mais elle refuse de répondre à la justice avant la fin des campagnes présidentielle et législative.

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